Haiko Kimura
“ I like my coffee how I like myself : Dark, bitter, and too hot for you. ”
Âge ■ 21 ans ~
Date de naissance ■ Le 2 Septembre ♪
Lieu de naissance ■ A Kyoto, mes chers. ~
Nationalité ■ A votre avis ? Japonais !
Groupe sanguin ■ O+ ♥
Carte d'étudiant Division ■ [Défini par le staff /!\]
Année d'études ■ Sixième, si proche de la fin...
Parcours ■ Médecine magique, le suicide, ça me cause bien ! ♪
Club ■ Aucun ~
Job ■ Je bosse de temps à autres dans une librairie. ♪
3 capacités bonus ■ Gravité - Voyage dans le temps - Contrôle d'un espace
3 capacités malus ■ Bouclier/Champs de force – Explosion - Création d'illusions
Caractère Mon caractère, à présent ? Je dois tout faire, dites-moi !
Hum… Par où partir ?
Pour commencer, je dirais bien être une personne analyste. De mes yeux, je lorgne aussi bien mon environnement que les personnes, me faisant rapidement une idée de la situation à appréhender tout comme le caractère de la personne me faisant face. C'est principalement l'une de mes qualités. Je pensais ne plus y croire, vraiment ! Revenons à nos moutons, c'est bien cela ? Par cette analyse, j'ai bel et bien conscience que je cerne aisément les gens, mais qu'eux… Pour me cerner, c'est tout un art… Attristant, je vous jure ! Alors, quoi, je sais m’adapter sans soucis aux autres ? Souriez, c'est amusant ! Je me fais passer pour ce que je ne suis pas ! C'était une qualité, déjà ça ? Woops ! On pourra donc me qualifier de bon comédien. Et j'en assumerais parfaitement la dénomination. J'aime cela. J'aime revêtir un rôle, me jouer de mon entourage. Pour rire, comme pour un intérêt quelconque. On ne saura jamais si je suis sincère avec vous ou non. Comme c'est triste ! C'est bien ça ? Non, ça ne l'est pas. Cela rajoute un peu de piment dans la vie de tous les jours, non ?
Par ailleurs, je n'aime guère dire le véritable fond de ma pensée, préférant le garder pour moi. J'ai bon être un grand bavard, partager mes pensées les plus profondes n'est pas encore pour demain la veille ! Bien que je préfère garder mes pensées, je ne me ferais jamais prier pour vous balancer les autres en pleine figure. Vous vous attendiez à quoi, sérieusement ? ♥ Vous me demandez mon avis, je vous le donnerais ! Sans détour, clairement, quitte à blesser. Je m'en moque, je suis comme ça, brute de décoffrage, et c'est pas une personne blessée qui va me changer ! Je peux même trouver ça fort distrayant. Autrement, on me qualifie aussi d'arriviste. Je trouve cela faux. Plus qu'arriviste, sans scrupule serait le mot, oui. Comment ça, je me moque ? Je suis un ambitieux qui n'hésitera pas à vous enfoncer pour mon propre intérêt. Méchant ? A peine. Je veux réussir tout ce que j'entreprends et si ça doit passer par quelques pots cassés, aucun souci. Seulement, on va dire que j'aurais la gentillesse de faire les choses par devant. Par derrière, c'est… Tendancieux, vraiment. ~
Oh, mais ne vous attendez pas non plus à ce que je vous prévienne ! Hypocrite, manipulateur, calculateur, totalement. Enfin non. Pas hypocrite. Je m'arrange avec ma conscience. Oh. Un instant. Ce que vous pensez, je m'en moque bien. En effet, je suis un je m'en foutiste de première. Les critiques, les avis, les remarques et piques à mon attention… Oh, que je m'en fiche ! Vous pourrez même me hurler dessus, tenter de m'atteindre sur n'importe quels sujets, je m'en moquerais éperdument ! Et faisons bien les choses, j'irais sûrement chercher à mon tour de quoi vous casser. Qui s'y frotte, s'y pique ne dit-on pas ? Je fais cynique et sarcastique ? Vraiment ? Vous m'en direz tant. Il est bien vrai que je pourrais difficilement m'empêcher de vous répondre avec ce ton, ou avec quelques sarcasmes. Il paraît que ça va de paire avec mon côté provocateur. Oui, j'aime appuyer là où ça fait mal, pour mon plus grand plaisir. ♥ Avec cela, je pourrais ajouter que je n'ai pas réellement de sens éthique, ni même de morale parfaitement bien conforme à ce qu'elle devrait être.
Ce n'est pas pour autant que je suis un être amoral, ah non, non ! Je possède bien une morale ! Elle diffère juste un peu des autres. Prenons comme exemple cette notion, là. Vous savez, celle de l'amitié, celle que tout le monde exhibe en long, large et en travers avec des petits arcs-en-ciel, et des poneys ? Je n'en vois pas l'intérêt. Oh, je peux m'attacher, je peux vous parler, et demain, je vous oublierais. Moi, centré sur ma personne ? Que de médisance. Pour aller contre ces médisances, donnons une qualité… « Qualité », pardon. Je suis énergique. J'en suis même crevant. En plus de passer mes journées à taper la causette à gauche et à droite, je déborde d'énergie, et l'ennui m'insupporte. Je ne peux pas rester sans rien faire, impossible. Rassurez-vous, si mon côté énergique peut vous tuer, il se fait dire qu'il peut aussi motiver les troupes. Mon air souriant, et ma tête de « con » doivent aider, huh ? Et si mon côté énergique ne vous a pas encore achevé, laissez mon exubérance faire le reste. Très démonstratif et n'ayant honte de rien, je n'ai pas peur de dire ce qui me passe par la tête, pouvant parfois adopter des comportements... Infantiles.
Eh oui ! Il fallait bien un combo, avec l'énergie. Et afin de parfaire ce combo plutôt exaspérant, je suis une personne qui relativise, relativise un peu trop. La vie est donc, à mes yeux, un énorme plateau de jeu, sur lequel je me dois d'avancer. Je me considère comme un pion parmi tant d'autres. Tout autant que je considère les autres ainsi. On en vient à se demander si j'aurais la moindre considération pour ma propre personne et vie ! Comme c'est adorable ! Je vais pleurer ! N'en n'ayant déjà pas la moindre pour le reste, il est douteux que ce soit différent pour ma petite personne. C'est dit. ♥ Quitte à dire… Je pense bien que l'on peut me décrire comme une personne… Hum… Lunatique ? Je suis un grand calme. Seulement il m'arrive parfois réagir de manière complètement contradictoire avec mes dires ou gestes, sans prévenir. Je suis imprévisible, triste à dire. Je pourrais aussi bien vous charrier joyeusement pour la seconde d'après vous mettre la tête dans le sol.
Je suis… Instable émotionnellement, et mes émotions correspondent à un grand circuit de montagnes russes que j'essaie de maîtriser en vain. En gros, prévoyez toujours de vous en prendre une, même si je suis extrêmemeeeeent de bonne humeur ! On est jamais trop précautionneux, n'est-ce-pas ? Oh, je peux tout de même passer 90 % de mon temps à rire, adorant vous vanner lourdement comme gentiment. Appréciant les jeux de mots, je vous les partagerais sans soucis ! Avant de vous mettre soit une honte mémorable ou de vous enfoncer avec tout mon amour, évidemment ! ♥ « Comment prendre ça, au sérieux, sérieusement ? », vous vous dites ?
Parlons-en, du sérieux ! Dur de le croire, hein ? Que je puisse être sérieux ? Et si, c'est tout à fait possible. Quand on parle livres, ou de boulot.
Ne supportant guère les échecs, je ferais de mon mieux pour être dans les meilleurs. Ayant quelques facilités et étant « étiqueté » comme un surdoué, je me débrouille malgré mes airs et gestes enfantins. Rassurez-vous ! Mon sérieux étant aussi volatile que certains hydrocarbures, mon comportement infantile reprendra vite le pas dessus ! Allez, terminons cette interminaaable tirade avec une petite qualité, qui passait par là. Je suis sociable, pour votre plus grand bien, comme pour votre plus grand malheur. Oh, c'était censé être une qualité ? Shhh, vous n'avez rien lu ! ♪ Tantôt enfantin, tantôt sérieux, amusé, ou agacé, prêt à la moindre blague, j'adore le contact avec autrui. Très bavard, il ne m'est pas difficile d'aller vers les autres et donc de m'entourer facilement. Seulement est-ce durable ? Wooops, j'ai encore cassé un espoir ? ♥
FamilleJe suis né à Kyoto, dans une famille à la situation aisée. Ce n'était pas non plus le grand manoir, les domestiques et la belle voiture de luxe, mais je n’avais pas non plus une ration de riz par jour. Jusqu'ici, rien de bien anormal ! Ma famille était comme toutes les autres. Un père aimant, une mère aimante, qui travaillaient chacun dur… Aaaah ! Je dis n'importe quoi, hein ? Beau mensonge que voici. Ma mère était une magi et mon père un mons. Si les premières années de leurs vies communes semblaient avoir été roses, depuis notre naissance à mon frère et moi, c'était une toute autre affaire ! Notre mère restait très proche de nous tandis que notre père était distant, froid. Nous ne savions pas vraiment si nous existions à ses yeux. Il y avait même des tensions qui étaient apparues entre lui et ma mère ! Grande joie, non ? Et puis, comme on fait bien les choses, cela retombe sur les enfants. Sourions, la vie est mignonne, là. Alors mon frère et moi nous avions la pression. De faire que nous devions être les dignes enfants de notre Père. Parce que oui, même si nous étions des magis et qu'il semblait bien nous répugner, il y voyait son intérêt.
Vous savez, toutes ces histoires de reprendre l'affaire familiale par les enfants et on en passe ? Cela, c'était un peu chez nous. Je me souviens que mon frère était très proche avec notre mère. Moi, j'avoue que je me fichais bien des deux, en fait ! Dès l'instant où j'eus compris que je pouvais user de la magie, je passais la plupart de mes journées à vouloir apprendre celle-ci. La comprendre, en user. Je m'en sortais très bien scolairement, alors ce père… Cessait ce genre de choses sur ma personne. Ah, je ne vous en dirais pas plus ! Je n'aime pas étaler ce type… De misères. Je m'éloigne ? Que je suis maladroit ! Que vous dire de plus, maintenant que le décor « familial » est planté ?
Oh ! Je m'entendais très bien avec mon petit frère. Attaché à lui au possible. Ou l'inverse ? Je ne sais plus. Il était tout le temps avec moi, peu importe où j'allais ! Ou presque tout le temps. Je n'aimais pas spécialement qu'il assiste aux échanges ; « courtois », avec notre père. Échanges qui allaient bien souvent au-delà de l'imaginable. Ah c'est vrai. Je n'en cause pas. Tapez-moi, eh !
Il y avait aussi ce cher Katsuo ! Ah, mon cher, très cher Katsuo. ♥ Un simple ami au début, rencontré à l'école. Un simple ami qui devint par la suite bien plus. Je ne saurais vous décrire avec les mots notre relation. Je dirais tout simplement que nous pensions bien nous aimer ? Si jeunes, cela frôle la naïveté, nous sommes d'accord. Et pourtant, la vie avait vu tout autre chose pour nous. Katsuo n'avait pas la vie facile lui aussi. Alors nous passions souvent notre temps à faire les zouaves dehors ou à travailler. Mon petit-frère débarquait à tous les coups comme une fleur. Un vrai pot de colle. Mais que j'adore. Dans tout ce petit quotidien, réglé entre mon frère, Katsuo, les tensions familiales et ces moments désagréables avec mon père, était arrivé Del'. Del', ou le grand cousin, qui selon ses propres dires s'était fait mettre à la porte de son chez lui. Del', je l'adorais. Il était exécrable mais… Attentionné, étrangement ? Il fallait croire qu'avoir un comportement contradictoire était de famille ! Il était resté un temps chez-nous, ajoutant un peu plus de tensions. Mon père voyait sa présence d'un mauvais œil et n'hésitait pas à le lui faire comprendre.
Ma mère elle, gentillesse incarnée qu'elle était, blâmait son mari d'être trop rude. Après tout, Del' était notre cousin. Nous n'allions pas le laisser à la rue. C'était ainsi qu'elle voyait les choses. Comment peut-on être si… Naïf ? Aveuglé ? Je ne comprenais guère ma mère sur cela. Moi, je n'éprouvais rien pour les gens. Rien de sincère. Je me contentais de sourire pour sourire. Étais-je si démoli par toutes ces choses que je vivais dans l'ombre avec celui que je devrais encore nommer père ? Il fallait croire ! Je n'en avais touché un mot à personne, pas même à Katsuo. J'avais une fierté, même gamin. La vie continuait son cycle. La pièce de théâtre qui se déroulait chez-nous ne changeait pas d'un pouce. Si ce n'était que l'ajout d'un nouvel acteur, Del'. Et vint ce chamboulement. De la part de mon frère. Depuis quelques temps j'avais bien senti qu'il n'était pas à son aise. Peut-être les tensions familiales et les brimades de notre père ? Je peinais à le comprendre. Lui qui semblait plus émotif que moi. Mais j'essayais.
Alors je l'avais pris à part, voulant que l'on en discute calmement pendant que Del' faisait tourner nos parents en bourrique. Les mots tombaient, m'arrachant un léger visage d'incompréhension. Ainsi… Mon petit frère se sentait comme une petite sœur ? Je n'avais rien dit. Pas un jugement. S'il se sentait ainsi, alors… Cela me convenait. Tout ce que je voulais était son bien. J'avais donc une petite sœur ! Je trouvais cela amusant. Je la soutenais du mieux que je pouvais quand elle m'avait annoncé qu'elle tenait à dire cela à nos parents. Je crois bien que Del' était de tout cœur avec nous. Ce serait mentir de dire que je m'étais habitué si aisément qu'à présent. J'avais au moins essayé. Je m'étais même mis en tête de la nommer « Aru ». Je savais à quel point elle souffrait de cela. De ne pas pouvoir être qui elle était. Face à ce père qui ne comprenait pas. Face à ce père qui la détruisait. Oh, qu'il descendait qu'un peu plus dans mon estime. Aru. Pour exister. Être là. Elle était là. Elle était ma sœur. Et si je dois la nommer Aru toute ma vie pour qu'elle ait la force de s'affirmer face à des idiots pareils, je le ferais. Et je détruirais ces idiots au passage. ♥
Seule notre mère, soutenait Aru. Je ne pourrais pas dire que cela me ravissait, néanmoins voir Aru sourire me suffisait amplement. Avançons un peu le temps, voulez-vous ? Vous savez déjà de quoi je vais causer, n'est-ce-pas ? De ce que vous nommez la Chasse. La Chasse, ah ! Cette magnifique occasion d'envoyer un déchet en enfer. Cela passait partout, depuis un moment. Notre quotidien était devenu difficilement vivable. Pour des raisons que je ne comprenais encore guère du haut de mes onze ans malgré mon avance, je ne comprenais pas pourquoi les Mons se faisaient tout d'un coup si violents envers les Magis. Pourquoi nous avions été rejetés. Virés de nos écoles. Notre mère avait même perdu son emploi. Et puis ce père… Ce père. Ah, lui… Il psychotait. Entouré de quatre magis. Le pauvre, c'en était trop pour lui. Alors me direz-vous, était-ce de la folie, ce jour-ci ? Et si oui, pour qui l'était-ce ? Nous, les magis et les gosses ou lui, le Mons, ce père qui ne méritait rien de mieux que de mourir ? Pourquoi l'avoir tuée ? Cette mère qui n'avait rien demandé. Cette mère innocente, aimante, qui ne souhaitait rien d'autre que le bonheur de sa famille ? Oh, parce que ce père avait peur. Qu'il avait peur de nous.
Et à présent sa femme morte, c'était à nous d'y passer ? Je ne pouvais pas le tolérer. Je ne le tolérerais pas. Je le ne tolérais pas. C'était déjà trop pour Aru. Voir cela m'avait fait ni chaud ni froid. Aru, elle, je le savais. Ce n'était pas le genre de chose qu'elle devait voir. Pas à son âge. Était-ce là la meilleure réponse que j'avais trouvé ? Que de rendre la pareille à ce père ? Que d'user de cette magie que je travaillais depuis un temps ? Je ne saurais dire. Tout ce dont je me souvenais c'est que je n'étais plus. Plus, plus, plus. Comme un rêve, un doux rêve, dont j'étais et le spectateur et l'acteur. Un doux rêve où je rendais à ce père tout ce qu'il m'avait fait subir. Un doux, sanglant rêve. Pour la mort de cette mère. Pour cette sœur qu'il avait blessé en faisant cela. Où était ma tête ? Où était-elle ? Loin, très loin, dans le pays des songes. Ce n'était en rien un rêve. Une scène de pourpre, de tout ce qui avait de plus réaliste.
Oh, mon cher Haiko, tu venais d'envoyer ton père dans l'autre monde. Cette sœur que tu chérissais tant avait même tenté de te stopper. Mais tu n'en avais rien vu. Perdu dans ces rires, cette joie euphorique de lui rendre tout ce qu'il t'avait fait subir. De lui reprendre tout ce qu'il t'avait pris. Oh, tu lui en voulais tant. Au point de le massacrer comme tel ? Et de rester ainsi, à chantonner devant ce qu'il restait de son corps ? Tu avais une sœur, avais-tu oublié ? Une sœur cadette, qui venait suffisamment de souffrir ainsi. Réveilles-toi. Lâche ce joli monde rouge. Aru t'attends Haiko, elle t'attends.
Tic-tac. Tic-tac. L'aiguille venait de bouger. Ah, que faisais-je ici, à attendre ? C'est vrai. Il m'appelle. Je me lève. Je le rejoins. Et je pose mes fesses sur ce siège. Et alors quoi ? Je parle, parle, parle. Pour tout et rien dire. Je regarde ce médecin. Médecin de l'esprit, psychiatre que voici. Depuis combien de temps le voyais-je déjà, celui-là ? Ah oui… Depuis la mort de celui que je devais nommer père. Tué par mes mains. Trop jeune pour être condamné. Trop jeune pour être expédié dans un centre. Me voici suivit. Et dans une nouvelle famille. Une nouvelle famille qu'Aru aimait beaucoup. Del' nous avait aidé, paraîtrait-il, après ce massacre que j'avais fait. Je ne me souvenais de rien, moi. Si ce n'est que de cette sensation agréable et de rire. J'aimais rire. Mais à ce point. Mon propre rire me sonnait comme un vieil écho dérangeant depuis ce jour. Un trouble de la perception. Voici ce qu'il en ressortait petit à petit avec ce médecin. Dépersonnalisation, déréalisation. Des mots qui pouvaient sembler compliqués pour le gosse que j'étais. Loin de là. Je les comprenais, que trop bien. Cela devait-il me faire un choc ? De savoir que je suis potentiellement cinglé ? Non. J'avais encore rit.
Rire… Le temps passait dans cette nouvelle famille. Del' était parti dans une école dont le nom m'était sorti du crâne. Aru souriait. Aru était heureuse, au sein de cette famille. Des parents aimants, pour vrai. Tolérants au possible. Et formés pour me gérer. C'était le seul point noir de ce tableau idéalement stupide. J'avais retrouvé Katsuo, que je n'avais jamais lâché d'une semelle. Nous évitions soigneusement le sujet de ce qu'ils avaient à présent nommé « La Chasse ». Chacun s'en moquant ou ne voulant pas en parler. Nous avions fini par assumer nos sentiments respectifs envers l'un et l'autre. Et Aru, toujours aussi collante, n'avaient pas manqué de nous faire tourner en bourrique. Impossible de vivre ma vie avec elle, vraiment. Nous découvrions aussi ce qu'était les brimades liées à notre relation avec Katsuo. Nous avions oublié, jeunes crétins que nous étions que le fait d'aimer le même sexe chez nous était très mal vu. Ce n'était pas pour autant que nous nous cachions, nous prenions même un malin plaisir à répondre.
Seize ans. Ceux d'Aru. Qui recevait à son tour cette drôle de lettre que j'avais moi aussi reçue deux ans plus tôt et sur laquelle je m'étais assis, refusant de délaisser Aru. A présent qu'elle devait se rendre dans cet établissement, le même que le mien, je pouvais la ressortir et arriver chez eux comme une fleur, tout sourire. Katsuo, dans sa solidarité, avait aussi refusé de partir. C'est beau l'amour. Je pleure. C'était étrange. Tous les magis recevaient cette lettre ? C'était quoi, cette école ? Voici que je décollais avec mes deux cas que j'adorais. Direction Shinrin Yoku. Un établissement de magi, pour les magis. Cela sonne comme une vieille pub, vous ne trouvez pas ? Cette même année, j'expérimentais un énième cadeau de la vie. Et pas des plus joyeux. Joyeux. Tout cela dépends des points de vues. Pour ma part, ah… ! Je riais. J'avais fini par comprendre, apprendre que cette période nommée la Chasse était due à un virus. Qui infectait les gens comme moi, les magis. Et devinez qui se le prends ? C'est Bibi ! Tout juste !
Cela faisait quelques mois que j'avais mis les pieds dans cet établissement. Et dans ces quelques mois, quelques semaines que je me sentais patraque. Maux de crâne. Soucis respiratoires. Envie de vomir. Et j'en passe. Je pensais juste à une bonne grippe, cela arrive. Katsuo lui, plus précautionneux, m'avait forcé à aller voir le médecin de l'établissement. Sait-on jamais. Sait-on jamais oui. Cela me tombait dessus, de tout son poids. Ainsi, je finirais probablement en une sorte de monstre ? Non, réellement ? Des barres. J'avais juste rit au nez du gars. Que cela me faisait mal au bide, sérieusement ! Finalement ce bracelet que j'avais reçu prenait tout son sens. Je continuais ma vie, constatant que rien n'allait en s'arrangeant. Si ces sortes de symptômes que je voyais comme grippaux s'étaient fait la malle ; arrivait une suite qui me plaisait nettement moins. Katsuo comme Aru m'avaient toujours connu avec le sourire. Calme, taquin, chiant à souhait. La colère était probablement l'émotion en marge chez moi.
Alors pourquoi ? Mes émotions m'échappaient-elles comme cela ? Vivais-je encore ce trouble que l'on m'avait diagnostiqué en plus de ce virus ? Rêvais-je ? Déconnectais-je de la réalité ? Violent, agressif, mon humeur devenait un véritable parcours de montagnes russes. Ah, je ne me reconnaissais plus vraiment ! Il était où le mec joyeux ? Probablement loin derrière ces crises. Ces oublis. Cela me sonnait comme effrayant. De ne plus me reconnaître. De plus savoir qui j'étais ? Ce que je faisais ? Oh bien sûr, je riais encore. Je souriais encore. Parce que je riais de ma propre situation. Je perdais uniquement ce sourire quand Katsuo me calmait. Même ce changement, minime, de mon apparence, m'étais passé au-dessus. Voici que je me sentais comme une sorte de serpent. Vraiment. Tant par les yeux que par ces crochets et cette langue bifide. Affublé, sans le moindre mot. Je finissais doucement par m'y faire, tout comme je me faisais à ce quotidien, ponctué de visites et check-up médicaux. Habitué à criser d'un rien. Habitué au point d'en rire. Ce même rire d'écho. Après tout, tout ceci, c'était comme un rêve pour moi. Un sacré rêve. Qui était parti pour durer. Vingt-et-un an et toujours le même rêve. Ah, je suis donc si perdu ? Si déconnecté ? Qu'en ai-je à faire ? Tant que je peux m'amuser. De tout, mais surtout de vous. ♥
QuestionnaireVos loisirs — Casser les autres ? ♥ Lire, étudier, m'amuser de vous, rendre la vie insupportable à mon petit Katsuo. ~
Votre matière préférée — Physique, encore et toujours. ~ Sinon les mathématiques.
Votre couleur préférée — Indigo ~
Votre rêve — Les rêves sont futiles, c'est beau sur papier et dans l'esprit. En théorie, on peut se brosser pour les voir se réaliser. Alors je n'en ai pas ! Si ce n'est que de vous embêter. ♪
Quel est votre avis sur le problème des Yajuus ? Votre personnage a-t-il peur de se transformer? Quelle est sa relation avec la magie, est-il pro-magie, anti-magie ou neutre ? — Étant contaminé, vous me demandez cela ? Vous avez de l'humour, j'aime. ♥ Je n'ai rien contre les Yajuus, je les trouve même intéressants et intrigants. J'aimerais comprendre leur situation. Le pourquoi du comment. ~ Qui sait, peut-être qu'un jour je finirais mal moi aussi ! Et si cela arrive, j'espère bien que je pourrais encore rire de la scène !
J'aime la magie, elle sort du lot, elle fait que ce monde ne soit pas si ennuyeux.
Vous assistez à la transformation en Yajuu d'un de vos camarades. Comment gérez-vous la situation ? — J'observe, je note et puis je me dis qu'on sera deux dans le même sac. Au pire des cas, « camarade » est un mot quelque peu méconnu avec moi. ♥
Comment êtes-vous à la veille de vos examens ? — Au taquet. C'est quoi cette question ?
On vous propose d'aller faire la fête, mais vous avez un projet à rendre le lendemain... Que faites-vous ? — J'y vais, puisque j'aurais déjà fait le projet depuis des semaines. Voyons !
Vous devez travailler avec des personnes que vous n'aimez pas. Comment réagissez-vous ? — Je joue la comédie, comme toujours. Si cela ne peut que me servir, alors il faut savoir faire quelques sacrifices. ~
Qui c'est qui se cache derrière l'écran ?
Pseudo : Kiwi
Âge : 21 ans /o
Votre vrai âge : Un kiwi n'a pas d'âge ê.ê
Comment avez-vous connu le forum ? : En cherchant sur Google, oui oui ç_ç
Des avis, des suggestions ? : J'adore tout simplement ! Un contexte très complet, on se repère bien, j'accroche 8D J'espère RP avec vous au plus vite ! (et ne pas avoir dit trop de bêtises dans ma fiche 8D)
PS : Je possède la même adresse IP que Katsuo qui devrait arriver sous peu, puisque nous vivons ensemble >.<
Quel est votre smiley stitch préféré ? : Je n'en ai pas ? T-T