30.01.2017 : Shinrin Yoku est de retour ! ♥ Un nouveau thème, l'ère Neoboros, refonte des prédéfinis... Venez découvrir notre màj !
contexteShinrin Yoku, institut de magie d'excellence, est prêt à vous accueillir ! Dans une période de crise où vous autres, Magis, êtes les cibles du virus M, Shinrin Yoku vous promet sécurité et encadrement au sein de son île à la pointe de la technologie magique. Vous y serez suivis au quotidien par un personnel compétent et expert dans son domaine - nous sommes après tout les pionniers de la recherche scientifique sur les Yajuus. Médecine magique, Forces spéciales, Métiers de l'art, les parcours proposés sont nombreux et vous assureront un emploi à la fin de vos études, le tout dans un environnement unique en son genre !
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Intrigue
Il y a peu encore, Neoboros était un nom qui faisait rêver de nombreuses personnes. Cet organisme nous avait laissé croire que le problème des Yajuus et du Virus M pourrait être résolu grâce à leurs médicaments. Cela aurait pu être une bonne chose. Mais il semblerait que tous les grands noms cachent leur secrets.
Un scandale.On ne s'est rendu compte de rien, alors que sous notre nez. Sous nos nez, les Magis disparaissaient, tous les jours. Nous n'avions plus aucune nouvelle des habitants de Shinrin Yoku. Ils n'avaient plus aucune nouvelle de nous.
Il y avait dans ce monde peu de gens que tu pouvais appeler dans ton téléphone Super méga coup de la mort qui tue et à vrai dire, il n'y en avait qu'un : Franz. Évidemment, tu avais changé au fur et à mesure de votre relation son surnom jusqu'à arriver à celui d'aujourd'hui : Franz LUST, en passant par lust & franz et Franz (insérer ici deux emoji pervers). A vrai dire, tu changeais le nom de tes contacts à chaque fois que tu prenais une cuite : donc assez régulièrement. Dorénavant, Franz devait juste devenir Franz et c'était en soit un peu bizarre, parce que ça faisait maintenant plusieurs mois, voire vraiment plus très longs mois, que vous vous retrouviez un peu n'importe où pour faire n'importe quoi et pour vous donner du plaisir de n'importe quelle façon.
Oh bien sûr, il n'y avait pas que du sexe à l'état pur, entre vous, non, vous étiez de très bons potes, vraiment très bons potes. C'est pour ça qu'il squattait souvent ta chambre, que vous vous faisiez souvent des sorties entre potes, que vous jouiez de la musique ensemble ou juste à quelques jeux vidéos. Il n'y avait pas que du sexe entre vous, mais il faut avouer que le sexe était en grande partie ce qui faisait votre relation. Et Dieu seul savait à quel point c'était difficile pour toi de stopper tout genre de trucs sexuels avec Franz.
Vraiment très difficile.
Mais tu pouvais plus continuer comme ça, fallait que t'arrêtes, avec Babe, avec Franz, avec les autres coups d'un soir. Parce qu'il fallait que tu fasses le point et à vrai dire, c'était plutôt dur de faire le point quand on avait trop de distraction autant. Et même si tu repoussais de toutes tes forces ton amour pour Eden, et encore plus depuis que tu l'avais embrassé dans la salle de classe putain, tu ne pouvais pas ne pas penser à Eden quand tu pensais à coucher avec quelqu'un. Et c'était quelque chose d'extrêmement dérangeant.
— Putain...
Et ce n'est qu'un des nombreux jurons que tu as lancé aujourd'hui. Et tu profites de l'absence d'Ambros pour réfléchir, les bras derrière la nuque, observant le plafond alors que la musique électro que tu mets d'habitude en soirée est beaucoup trop forte pour une fin de journée. Et tu as besoin de réfléchir, parce qu'après avoir envoyé à Franz que Non ça va plus être possible qu'on couche ensemble, tu sens, tu sens les questions arriver à grands pas. Alors tu jettes un regard sur ton holokit, il ne t'a toujours pas répondu, et tu ne sais pas s'il n'a pas vu le message, ou s'il prépare sa vengeance. HRP : j'espère que ça te vaaa, c'est super court mais je savais pas comment faire kgrherh tendresse sur toi OH. Sinon, Rory est torse nu avec un short en jean déchiré voilà voilà
J. Hiroki Kamiyoshi
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Sujet: Re: Talk Dirty to Me [PV Franz]Ven 9 Sep - 0:16
Talk Dirty to Me
Il y a des jours qui commençaient bien malgré les nuits agitées, des journées calmes, presque banales aux airs de rêve pourtant par le soleil qui brillait si fort à l'extérieur. Franz adorait particulièrement ce genre de journées, celles où, une fois les cours terminés, il pouvait profiter à loisir de la chaleur sur sa peau. C'était par ce genre de journées en général qu'il avait la folle envie d'aller retrouver Rory. De gâcher ses petits instants de bonheur simple pour quelque chose d'encore plus grand, d'encore plus fou. Ce genre de chose qui leur prenait aux tripes à tous les deux, toujours sur la même longueur d'onde dans ces moments-là. Bizarrement. Mais pas aujourd'hui. Non aujourd'hui il avait décidé de profiter du vent sur la peau et de la douceur des bois dans lesquels il dormait. Il adorait la forêt Franz, et à l'ombre des feuilles, installé contre le tronc d'un pin, il jouait. L'avantage avec une guitare c'est qu'on pouvait la transporter partout.
Et c'était bien, ça détendait. Il était totalement ailleurs, perdu dans son monde sans faire attention aux personnes qui passaient pas très loin. Des élèves qui prenaient le temps d'écouter et d'autres qui préféraient regagner leurs cabanes, peu importe c'est pas comme s'il les avait remarqués, de toute façon.
Justement, en parlant de remarquer.
Son holokit lui cassait les oreilles depuis pas loin de deux minutes, sans doute la raison des quelques regards perplexes et moqueurs qu'il surprit en sortant brusquement de sa douce rêverie. Faudrait qu'il règle le son à l'occasion, la sonnerie était beaucoup trop forte, de quoi ameuter à des kilomètres -de façon totalement abusée. C'était pas pratique, enfin. Il posa l'instrument au sol dans un soupir déjà fatigué, devinant probablement sans mal qui pourrait le déranger à cette heure-ci. Ambros qui demandait des nouvelles des chatons recueillis il y a peu, sans aucun doute. Qui d'autre après tout ? Un léger rire franchit ses lèvres lorsqu'il ouvrit.
Puis il disparut. Sa bonne humeur aussi. Brutalement.
Ça va plus être possible qu'on couche ensemble.
Sérieusement ?
— Putain le con.
C'était sortit tout seul, il fulminait déjà. Se faire jeter sans explications il détestait ça, pas qu'il lui en veuille plus qu'à un autre, Franz n'était pas vraiment possessif et ils ne sortaient pas ensembles. Non non, ils ne faisaient que coucher ensembles, et c'était si bon que c'en était frustrant. Genre là, il était frustré. Vraiment. Et il détestait ça. C'était pas sympa. D'autant qu'il était super doué et il prenait son pied Franz. Alors briser tout ça, ça lui foutait la rage. Il attrapa sa guitare, rejoignit sa cabane pour la déposer rapidement, juste à l'entrée par manque de temps -précipitation et impatience surtout, avant de se planter devant la sienne. Celle où vu la musique qui en ressortait, il devait être. Finalement c'était pas Ambros, il aurait préféré pour le coup.
Deux coups secs portés sur la porte, il entra ensuite sans se faire prier, comme souvent depuis qu'il avait prit l'habitude de passer presque tous les jours pour voir Ambros, ou le voir lui. Ou plutôt profiter de lui, de leur amitié, de leur corps l'un contre l'autre, de cette chaleur torride si enivrante, de toutes ces choses qui font qu'avec lui tout est si bien. Si simple, brutal aussi. Instinctif. Putain. Il prit une bière dans le frigo dans un énième soupir lassé, tournant son visage en direction de la chambre de Rory. Il voudrait bien l'égorger mais comme c'est un chic type il pouvait pas se permettre un truc pareil. Puis si ça se trouve il avait une bonne raison. Oui il devait, sinon c'était pas logique ; et ce serait dérangeant. Encore plus que maintenant.
Il rejoignit la chambre, ouvrit doucement la porte avant de plisser des yeux, grimaçant en se recevant les watt de la sono en plein dans les oreilles. C'est quelles étaient sensibles, fallait voir à pas trop en abuser non plus. Du coup il s'en approcha, l'arrêta sans un mot, se retourna, s'appuya de ses mains contre le meuble, bouteille subtilement glissée entre ses doigts et le regard pas vraiment ravi. Il déglutit.
— Cruel jusqu'au bout, hein. Lâcha-t-il dans un infime sourire. Tu m'jettes et quand je débarque pour des explications t'es à moitié à poil. T'abuse franchement.
Il décapsula la bouteille pour en boire quelques gorgées, rafraîchissantes par cette chaude journée, puis le regarda. Encore. Encore et encore et encore, insistant comme il savait bien l'être, un peu charmeur de nature, un peu envieux. Un peu déçu.
— Alors ?
Ça sonnait comme le début d'un adieu qu'il ne souhaitait pas engager.
HRP : Je te l'ai déjà dit sur skype mais c'est parfait 8D Et Franz porte une chemise blanche ouverte, manches retroussées (bawi c'est plus sexy) et un jean normal tout beau blbl parce qu'il fait chaud dehors tu vois Cœurs sur toi
Rory V. Blaise
Ajisai
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Sujet: Re: Talk Dirty to Me [PV Franz]Ven 9 Sep - 20:11
En fin de compte, tu aurais aimé lui dire juste une dernière fois, une sorte de sexe d'adieu un peu bizarre, mais la dernière fois que vous aviez couché ensemble remontait à un peu plus d'une semaine et le sexe avec Franz était tellement putain d'addictif que devoir t'en priver te faisait mal au cœur. Vraiment et sans exagération. Bon, si, avec un peu d'exagération quand même. Mais disons que ça te manquerait, vraiment beaucoup. Et surtout que tu lui imposais ton envie d'arrêter sans penser à ce que lui pourrait vouloir. Même si ce n'était pas vraiment une envie, mais plus un besoin de faire le point. Et le sexe était tout sauf une bonne idée pour faire le point en ce qui concernait les sentiments. Vraiment pas.
Tu n'entends pas la porte de ta cabane s'ouvrir, et tu ne portes de l'attention à Franz seulement quand il éteint ta chaîne hi-fi et tu fais une moue boudeuse. Sérieusement, le sexe avec de la musique c'était pas mal quand même... ah non. Plus de sexe avec Franz. C'est quelque chose que tu vas devoir imprimer et vite. Ton regard glisse sur son torse alors que tu es toujours allongé sur le lit. Tu n'as pas pris la peine de te redresser, pas encore.
— Cruel jusqu'au bout, hein. Tu m'jettes et quand je débarque pour des explications t'es à moitié à poil. T'abuse franchement. — C'toi qui parle ? T'es à moitié à poil.
Sincèrement, il était à moitié à poil, lui aussi. Bon, sauf que c'était toi qui prenais la décision de tout arrêter, que c'était toi qui décidais de tout stopper sans de véritable raison. Tu te redresses dans un soupir, t'approches de lui après avoir quitté ton lit et, en face de lui, tu restes silencieux, tu attends qu'il boive une gorgée ou deux de sa bière avant de la lui prendre, d'en boire aussi et de la lui rendre après quelques gorgées également. De toutes façons, c'était pas de ça qui manquait.
— Alors ?
Tu hausses les épaules avant de frotter ta nuque d'une main lasse et fatiguée. C'était trop compliqué, Rory. Trop compliqué à expliquer, il n'y avait pas de véritable raison, il n'y avait pas de raison à proprement parlé, tu n'étais pas avec Eden, tu ne le serais sûrement jamais. Mais après l'avoir embrassé, tu te devais de faire le point, tu te devais de réfléchir sur ça. En plus de réfléchir sur Lulla et son cœur, sur Arata et Lulla que tu poussais à se mettre ensemble, à réfléchir sur toi. Surtout sur toi, à vrai dire. Il fallait que tu fasses le point sur toi.
— J'te jette pas, déjà.
Autant commencer par le commencement. Tu ne le jetais pas, tu t'étais mal exprimé, c'était tout. Il fallait juste que tu fasses le point sur tout ce qui se passait actuellement et avec Franz au milieu, tu aurais eu tendance à fuir les problèmes dans une bonne partie de jambes en l'air. Ou plusieurs. Avec Franz, c'était jamais qu'une seule.
— Y'a trop de trucs qui se passent ces temps-ci, c'est tout. Et mec j'peux pas réfléchir si j'me dis que j'peux tout fuir en allant coucher avec toi. Sérieux... Tu le sais, le sexe avec toi, c'est le top du top. Et genre t'es là et j'ai déjà envie de toi tu vois. T'es pas bon quand je veux réfléchir.
Et tu lâches un rire, parce que finalement, tu ne peux pas coucher avec lui en ce moment, parce que c'est en ce moment que t'as besoin de réfléchir, en ce moment que t'as besoin de faire le point. Tu lâches un rire parce que y'a rien de concret, mais que tu lui dois des explications quand même. Tu lâches un rire pour détendre l'atmosphère parce que t'as pas envie qu'il se dise qu'il a merdé sur quelque chose. Tu lâches un rire parce que c'est ce que tu sais faire de mieux, Rory. HRP : krhelgr j'espère que ça va c'est kk pardon ;; je suis tellement fatiguée omg mais je me DEVAIS de te répondre aujourd'hui grlehrglerg
J. Hiroki Kamiyoshi
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Sujet: Re: Talk Dirty to Me [PV Franz]Sam 10 Sep - 21:05
Talk Dirty to Me
— C'toi qui parle ? T'es à moitié à poil. — Avoue que la vue te déplaît pas tant qu'ça.
N'est-ce pas ? C'est qu'il était pas moche Franz, alors à eux deux ils faisaient la paire, et en y pensant bien il était presque certains que voir leur deux corps faire l'amour comme ils le faisaient devait être plus qu'excitant pour une personne extérieure. Ils mettaient du cœur dans tout, et pas que en vérité. Cette pensée lui avait arraché l'infime esquisse d'un sourire tandis que Rory s'était approché pour boire après lui. Dieu qu'il était tellement plus sexy de près. Encore plus lorsqu'il amorça ce début d'explication un peu périlleux. À croquer.
— J'te jette pas, déjà.
Euuuuuuuh... Ah bon. Il haussa un sourcil, perplexe. Parce que de loin ça y ressemblait. Sur le message ça semblait assez clair, limpide même.
Perplexe mais amusé, quand même. Rory avait l'air sérieux. Pas mal embêté, mais affreusement sérieux. Ça s'entendait dans sa voix, ses mots qui s'entremêlaient en cherchant la réponse exacte, l'excuse qui ferait lâcher l'affaire à Franz pour qu'il puisse se remettre en question quelques temps. Mais ça l'faisait pas, ça lui allait pas une tête pareille à Rory. Fallait changer ça. Il prit de nouvelles gorgées de bière, ses iris imperturbables plantées dans les siennes qu'il se plaisait à observer -ils étaient si beaux ses yeux à Rory après tout-, un sourire léger aux bord des lèvres qui ne le quittait pas. Il analysait, écoutait, cherchait quelque chose à rétorquer probablement, autre que Mais moi j'veux pas d'ça t'es ouf mec. Parce que c'était bien vrai mais pas vraiment de circonstance, pas très sympa à avouer pour quelqu'un d'aussi fier que lui.
— T'es pas bon quand je veux réfléchir.
Il pouffa et manqua de s'étouffer en avalant sa dernière gorgée d'alcool. Faut dire qu'il le savait et c'était pareil de son côté, c'est bien pour ça qu'il passait le voir aussi souvent, pour ne pas réfléchir et se laisser aller aux plaisirs les plus charnels et les plus délicieux qui fussent. Mais celle-là il ne l'avait pas vue venir, parce que c'était Rory, parce que pour lui c'était tellement l'inverse qu'il avait oublié que quelqu'un puisse le penser.
— Eeeh.. Alors je te distrais autant que ça ? souffla t-il un brin malicieux, peinant à garder son sérieux. Tu m'en vois désolé, vraiment.
Mensonge. Il posa la bouteille tout près de lui sans vraiment y faire attention, ne voulant pas quitter des yeux son ami en face, pour ensuite passer ses bras autour de lui, déposant ses mains sur ses fesses qu'il poussa fermement pour l'attirer un peu plus encore à lui. Et lentement il approcha ses lèvres de son cou, lentement il laissa un soupir lui échapper, doux soupir alors qu'il remonta jusque son oreille, langoureux.
— Tu m'jettes pas mais tu me laisse tomber... J'ai mon mot à dire dans tout ça tu crois pas ?
Pas vraiment, pas cette fois du moins. Parce qu'aussi idiot puisse t-il être parfois il avait bien comprit qu'il en avait besoin, Rory. Mais il ne partirait pas sans un dernier au revoir, pas sans s'amuser une dernière fois. Peu importe comment et où ça les mènerait tous les deux.
Désir brûlant déguisé en vengeance pour satisfaire son égoïsme et ses péchés. Il déposa un baiser rapide dans son cou alors qu'il laissait glisser le bout de ses doigts le long de son dos, l'effleurant à peine, pour remonter dans sa nuque, enserrant plus encore leurs corps qui commençaient déjà à chauffer. Parce que c'était physique, ça l'avait toujours été. Purement bestial, à l'image des deux hommes libres qu'ils étaient. Et après un dernier baiser dans son cou il le poussa, s'éloigna en prenant soin d'attraper la bouteille de bière qu'il termina cul sec. Strike dans la poubelle à deux pas. Il se tourna vers Rory, le ton plein de reproches.
— En fait c'est un peu pareil, puisque le résultat reste le même. Puis il prit place sur le lit, sans gêne, assis et les poings joints sur ses genoux, visage relevé dans sa direction.
Il jouait à un jeu dangereux, fixant Rory les lèvres toujours étirées. Envieux, moqueur, prédateur. Mais surtout envieux. Et le regard fier, si fier, et triste, un peu toujours pourtant. Dominant au cœur à peine dévoilé. Tout était calculé.
HRP : Avec tout plein d'amour et de tendresse ♥
Rory V. Blaise
Ajisai
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Sujet: Re: Talk Dirty to Me [PV Franz]Sam 10 Sep - 21:56
Bien sûr que non la vue ne te déplaît pas. Elle ne te déplaît pas du tout même. De toutes façons, à qui pouvait déplaire la vue de Franz, mh ? A pas grand monde, sérieusement, fallait dire la vérité quoi. Et quand tu lui expliques, quand tu cherches les mots, il t'observe. Il t'observe avec ce regard inquisiteur, avec ce regard qui veut dire qu'il ne laissera pas tomber, d'un certain côté. Et il rit légèrement avec toi et tu le détailles comme il te détaille. Ça allait être dur. Et dans tous les sens du terme putain.
— Eeeh.. Alors je te distrais autant que ça ? Tu m'en vois désolé, vraiment. — Oh je me doute que tu t'en veux affreusement de me distraire autant. Tu dois te sentir tellement mal.
Tout est plein d'ironie, tout est plein de malice, tout est plein de sarcasme amusé. Vous êtes les enfants espiègles, qui jouent, et vous tirez sur la corde et vous la relâchez à peine avant qu'elle ne craque... avant de retenter le coup, avant d'aller toujours plus loin, toujours plus haut. Tu l'observes déposer la bouteille sur le meuble, à côté de ta chaîne hi-fi et tu ouvres la bouche pour lui dire de l'enlever de là, parce que t'y tenais quand même, à ta chaîne hi-fi et qu'on était jamais à l'abri d'un accident, mais tu la refermes quand ses mains glissent derrière toi, quand ses bras t'enferment et te rapprochent de lui... et tu te mords la lèvre inférieure, un léger sourire venant les tirer sans même t'en rendre compte. Et instinctivement, tu penches un peu la tête, et instinctivement, ton corps se rapproche du sien. Tout est instinctif, spontané, automatique. Tu n'y réfléchis même plus tellement tu en as pris l'habitude, ton corps agit tout seul. Et ton cœur s'accélère car il a l'habitude, tes muscles se détendent, car ils ont l'habitude, ton cerveau se déconnecte, parce qu'il sait.
Putain.
— Tu m'jettes pas mais tu me laisse tomber... J'ai mon mot à dire dans tout ça tu crois pas ? — Juste le temps que je mette des choses au clair... aaah, c'est toi qui est cruel.
Oh oui il l'était, il était cruel parce qu'il te connaissait si bien, Rory. Il savait comment te faire craquer en moins de quelques secondes, il savait ce qu'il devait faire pour que tu dises merde à tes convictions, à ton peu de volonté. Putain. C'est lui qui est cruel, sérieusement. Et tu subis son châtiment en restant silencieux, en laissant ses doigts glisser le long de ton dos, tu laisses ses doigts serrer ta nuque, ses lèvres embrasser ta peau. Et tu subis le châtiment Rory, sans que ça n'en soit vraiment un non plus. Parce que ce n'est pas réellement un châtiment, ce n'est pas réellement une punition. Ses lèvres ne sont pas un supplice, son torse frôlant le tien non plus. Ce n'en est pas un, du tout. Mais il t'empêche de réfléchir, il te force à t'abandonner, à laisser ton cerveau en stand-by et tu ne peux pas te le permettre, pas en ce moment.
Respire Rory. Putain.
Et tu ne bouges qu'à peine quand il te repousse, jette ensuite la bouteille dans la poubelle avant de s'installer sur ton lit avec cette langueur qui lui est caractéristique. Regarde le, regarde le comme il te regard. Il veut te faire craquer Rory, il veut que t'envoie valser tes résolutions. Au moins pour cette fois. Parce que tu le connais, Franz. Tu le connais et il te connaît et c'est tellement... tellement simple de comprendre le langage de son corps car tu l'as appris par cœur. Tu en as appris chaque détail, tu en as compris chaque respiration, chaque accro, chaque haussement d'épaule. Il t'est presque plus facile de le comprendre en le regardant qu'en lisant en lui comme dans un livre ouvert, car tu as tellement appris de son langage corporel au fil des mois Rory que tu le connaîtrais presque par cœur.
Tu connais son corps par cœur.
Autant qu'il connaît le tien.
Et il sait qu'il t'en faut peu pour craquer, pour avoir envie de lui. Il sait qu'il t'en faut peu pour te laisser aller dans ses bras, contre lui et tu te mords la lèvre à l'en faire saigner, presque. Parce qu'il ne faut pas que tu craques, Rory. Il en serait trop fier. Si tu prends la parole Rory, tu as perdu, et il aura gagné. A vrai dire, tu es presque sûr qu'il a gagné depuis qu'il est entré dans la chambre, mais tu combats quand même. Pour le cas où.
— Sadique.
Ça sonnerait presque comme un insulte un peu gentille et tu t'approches de lui, restant tout de même à une distance raisonnable. Parce que tu n'avais pas forcément envie de craquer. Et si tu en venais à craquer, tu voulais avoir au moins fait semblant de résister un minimum. Un petit peu au moins.
— Je sais que mon corps est parfait et que le sexe avec moi est plus que torride et exceptionnel... mais tu vas survivre, quand même, mh ?
Un peu de malice et un peu d'espièglerie, un peu de jeu et un peu de provocation.
Car vous aviez toujours été comme ça, à vous chercher, à vous provoquer, à vous chauffer. Et c'est un jeu dans lequel tu excelles, et dans lequel il est au même niveau que toi. Et c'est pour ça que ça a toujours été si bon, entre vous. HRP : krgkrhelgr je meurs
J. Hiroki Kamiyoshi
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Sujet: Re: Talk Dirty to Me [PV Franz]Lun 12 Sep - 22:59
Talk Dirty to Me
Cet instant avait quelque chose de mémorable, cette petite chose, infime, de sacrée qu’il était certain de ne pas oublier sans vraiment savoir pourquoi. Il aurait tout donné pour continuer, rapprocher leurs deux corps encore plus, ne pas s’arrêter là, jamais. Jamais. Mais il avait tout fait foiré pour fuir sa victoire, amère victoire au goût si sucré pourtant, pour continuer le jeu. Parce que si le désir était bien réel, tout le reste n’était que jeu, amusement, parce qu’ils étaient deux, parce qu’ils aimaient ça. Parce qu’au fond après tout, Franz savait qu’il était celui qui perdrait la partie. Et qu’est-ce donc une bataille dans une guerre perdue d’avance ? Rien. Rien de plus que de la frustration et de l’égoïsme mal placé, rien d’autre que l’espoir d’un être Humain cachant cette fatalité pourtant évidente : ça le faisait chier d’admettre que c’était terminé. Game Over. Alors tout n'était qu'un jeu, parce que ça évitait à l'échec d'être plus dur à avaler quand on était bon perdant ; et puis la revanche, dernier sursaut illuminé d'espoir, avait toujours un meilleur goût. Il paraît.
Que c’était malheureux. Il n’avait pas l’habitude de perdre aussi rapidement. Ou peut-être que si… Et peut-être qu’avant il s’en fichait.
Mais aujourd’hui, là, dans cette chambre alors qu’il toisait Rory du lit où il était assit, il le vivait mal. Il s’en voulait, il s’en voulait d’avoir cru que tous étaient comme lui, que tous recherchaient la même chose que lui, pas grand chose en réalité puisque Franz ne recherchait rien. Il s’en voulait d’avoir cru que Rory resterait toujours alors qu’ils n’avaient jamais été attachés, jamais rien de plus eux deux que deux gars qui s’envoyaient en l’air la plupart des fois où ils se croisaient, qu’ils aimaient ça, qu’ils remettraient ça encore et encore à l’avenir, que ça ne s’arrêterait jamais aussi brutalement que ça. Qu’un simple message envoyé froidement alors qu’il faisait si chaud dehors. Parce que la brutalité c’était au lit quelle était, et pas ailleurs. Elle ne pouvait pas être ailleurs.
Voilà pourquoi il ne réfléchissait jamais : la douleur revenait toujours plus forte, peu importe que la raison soit légitime ou non. Et il détestait ça, Franz. Il avait beau se montrer fort, il évitait toujours très soigneusement d'avoir mal. Ou alors quand ça venait il fuyait très loin, très vite, très fort, et il oubliait. Rory l'aidait à oublier. Mais Rory ne l'aidera plus désormais. Brutale remise sur pieds, il s'y attendait pas.
— Sadique.
Il souffla un rire plus léger qu'il ne l'aurait cru, son sourire revenant peu à peu. Toujours mesquin, toujours taquin et malicieux, un peu provocateur parce qu'il était le plus sincère qu'il pouvait lui offrir dans cette situation, parce qu'il collait si bien à son image, parfaitement à leur histoire. Il n'avait pas pu détourner son regard du sien, parce que Rory était captivant dans sa lutte, et Franz il l'enviait dans la sienne. Et lorsqu'il s'approcha doucement, pas vraiment méfiant mais c'était tout comme, Franz retint un ricanement. Parce que cette bataille était gagnée d'avance, parce que quoi qu'il fasse il savait. Parce que Rory il le déchiffrait si facilement, ça se lisait dans ses yeux, sur ses doigts, ça se sentait à la chaleur de sa peau, à cette façon qu'il avait de réduire de lui-même la distance qui les séparait. À sa démarche, à sa voix. À tout ce qu'il faisait, parce qu'ils étaient connectés, leurs corps, qu'ils ne pouvaient pas se dire adieu comme ça. Il fallait une fin, une fin digne d'eux.
— Je sais que mon corps est parfait et que le sexe avec moi est plus que torride et exceptionnel... mais tu vas survivre, quand même, mh ?
Y a ce blanc qui se mit à flotter dans les airs, ce vide qui s'immisça entre eux, cette non réponse beaucoup plus lourde de sens qu'il n'y paraissait. Et cette tension qui grimpait lentement, invariablement tandis que Franz n'avait pas baissé les yeux. Qu'il le regardait, sérieux, presque faussement amusé avec ce rictus plus très motivé. Il s'effaça d'ailleurs, pour laisser ses lèvres mornes, presque tristes sans lui, la non sincérité ne lui allait pas. Il ne pouvait pas mentir, pas lui dire qu'il survivrait même si c'était vrai. Parce que pour lui qui ne connaissait que ça, ce serait beaucoup plus difficile qu'il n'y paraissait. Alors il y survivrait mais il continuerait d'y penser, et à trop y penser il finirait par regretter. Il ne voulait pas regretter, ça l'énervait. Tellement. Ça l'énervait tellement putain.
Et l'impatience reprit le dessus en même temps que l'incompréhension revint au galop. Elle était où, sa raison valable ? Elle était où la logique ? Parce que y avait rien là, rien du tout. Rien de plus qu'un Franz pas mal paumé agissant fièrement à l'extérieur alors que le gosse en lui hurlait à la trahison, à l'explication, à la damnation.
On n'avait pas l'habitude de le voir comme ça, et pourtant d'apparence peu, trop peu, de choses avaient changées.
— J'ai pas envie d'jouer, j'vais m'reprendre une bière.
T'en veux une ? Il l'aurait bien proposé s'il avait pas eu la gorge aussi nouée. Mais sans un mot de plus il se leva, mains sur les genoux le temps d'un soupir avant de s'éclipser jusque dans la cuisine chercher sa boisson. Fallait lui laisser 5 minutes.
Le choc de la nouvelle était tombé. Il pensait pas le prendre si mal, bizarrement.
HRP : Olalaaaa du DramaFranz dfgthy jetem j'espère que ça t'ira ♥
Rory V. Blaise
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Sujet: Re: Talk Dirty to Me [PV Franz]Mar 13 Sep - 12:54
Et le silence qui s'installe fait faner ton sourire, doucement, légèrement, sans même que tu ne t'en aperçoives. Son regard, si sérieux, te fait inspirer, fort, peut être trop fort même, et ton souffle se coupe, et ton souffle s'arrête, se stoppe avant de repartir, calme, beaucoup trop calme. Le silence en devient pesant, palpable. C'est si inhabituel ce silence, entre vous, Rory. C'est si inhabituel que ça te rend mal à l'aise, c'est si inhabituel que ça te serre le cœur, que ça te rendrait presque malade. Les choses sérieuses Rory, ça n'existait pas, entre vous, Rory. Et pourtant Rory, pourtant, regarde vous : on dirait que tu le quittes, on dirait que vous aviez quelque chose, quelque chose de véritablement fort.
Et c'était vrai, hein, Rory. Vous aviez quelque chose de fort. Quelque chose de véritablement fort. Vos corps, vos souffles, vos lèvres, vos mains. Il y avait la confiance, la complicité, la loyauté. Parce que finalement, ce n'était pas que du sexe, entre vous, c'était des rires, des confessions intimes, vous repoussiez vos limites l'un avec l'autre. Et c'était fort, Rory. Oh oui c'était fort. Vous étiez forts. Et tu détruis tout ça sans le vouloir, tu détruis tout ça, avec toute la violence qui te caractérise, avec tout l'égoïsme qui te définit tant. Avec toute cette détresse qui se voit dans tes yeux, dans les siens. Parce que c'était fini. Et tu tirais un trait sur une partie de toi. Et tu tirais un trait sur une partie de lui.
Il n'y aurait plus cette tension, entre vous, ce jeu, cette complicité. Il n'y aurait plus ce besoin, ces regards jetés en biais qui voulaient tout dire. Ou peut être bien que oui, peut être bien qu'ils resteront, peut être bien que ce sera trop difficile, comme ça l'est maintenant. Qu'est-ce que t'étais en train de faire, Rory ? Qu'est-ce que tu es actuellement en train de faire, mh ? T'as balancé votre relation avec un simple message, sans réfléchir aux conséquences, en étant tellement égoïste, tellement égocentrique. Et si lui, il en avait encore besoin, mh ? Parce que vous, ce n'était pas que des envies, c'était un besoin. Un besoin viscéral et animal, tendre et langoureux. Un besoin inconscient, violent, impétueux.
— J'ai pas envie d'jouer, j'vais m'reprendre une bière.
Oh que c'est difficile Rory. C'est si dur. Tu ne t'attendais pas à ça, tu t'attendais à une légère scène amusée, à une entrée théâtrale, à un dernier adieu, peut être. Tu le vois se lever, passer devant toi, te frôler et tu te mords la lèvre inférieure. Ton souffle se coupe et tu détournes le regard, trouvant le paysage à travers ta fenêtre très intéressant, d'un coup. Respire Rory. Respire. Ce n'était pas normal, ce n'était pas censé se passer comme ça, ce n'était pas censé être vous, tout simplement. Car il y avait toujours eu une sorte d'arrangement, entre vous, il y avait toujours eu ce non-dit. Pas d'attaches, pas d'sentiments, pas d'scènes, pas d'amour. Pas d'amour Rory. T'étais pas censé tomber amoureux d'Eden, t'étais pas censé avoir le cœur serré, t'étais pas censé le faire marcher, tout simplement.
Tu ne sais pas s'il met du temps à revenir, ou si c'est juste toi qui voit le temps passer beaucoup trop lentement à ton goût, alors tu le rejoins et tu attrapes également une bière dans le frigo avant de t'asseoir sur le meuble le plus proche. Tu décapsules ta bière, le regardes et tu ouvres la bouche, la refermes... puis tu bois. Oh Rory tu descends ta bière à une vitesse hallucinante alors que tu ne devrais pas, au contraire, tu devrais éviter de vouloir oublier, parce que c'est déjà trop compliqué, maintenant, tu as déjà envie d'oublier, tu as déjà envie de te laisser aller, tu as déjà envie de dire merde à tes résolutions, à tes principes qui sont tellement cons, tellement idiots. C'est de la merde, tes principes.
Alors laisse les tomber. Abandonne les. Et ne l'abandonne pas lui, Rory. Oh non ne l'abandonne pas lui, il t'apporte tellement.
— J'vais pas arrêter d'avoir envie de toi ou genre... putain c'est tellement compliqué.
Oh oui, bien trop compliqué, Rory. T'as pas l'habitude de réfléchir avec lui, et c'est ça qui est facile, c'est ça qui te permettait de te laisser aller, d'être totalement toi, de t'abandonner, de te laisser aller, de capituler. Tu abandonnes ta bouteille en verre vide sur le meuble, tires sa chemise pour l'attirer vers toi. T'as pas envie de réfléchir Rory, t'as pas envie.
— S'te plaît... j'ai pas envie que ce soit compliqué... c'est trop compliqué ces temps-ci...
Lulla, Eden, Arata, les mensonges, les cachotteries, l'hôpital, les rendez-vous, la fatalité. Il te manquerait plus qu'un bout petit virus M et c'était le pompom.
— S'il te plaît....
Et tu ne sais pas trop ce que tu lui demandes Rory, tu ne sais pas du tout ce que tu veux, ce que tu lui demandes, ce que tu lui pries de faire. Tu ne sais pas si tu veux t'abandonner, tu ne sais pas si tu veux qu'il arrête de t'en vouloir, tu ne sais pas si tu veux qu'il rit, qu'il laisse tomber, qu'il parte, qu'il reste.
Tu n'en sais rien Rory, et tu veux qu'il décide lui. HRP : c'est super méga court et un peu caca et c'est écrit pendant un cours de didactique française mais j'espère que ça te va tendresse sur toi
J. Hiroki Kamiyoshi
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Sujet: Re: Talk Dirty to Me [PV Franz]Mer 14 Sep - 22:20
Talk Dirty to Me
Il avait l'impression de partir en vrille, de perdre toujours un peu plus le peu d'idées claires qu'il lui restait. Il avait essayé de comprendre, il avait voulu accepter, il était prêt à tout pour pas que ça finisse comme ça. Parce que ne leur ressemblait pas, c'était pas pour eux tout ça. Pas les coups de gueule, pas la colère, pas cette tristesse dévorante qui se trahissait dans ses yeux. Pas cette solitude écœurante qui était venue s'immiscer entre eux comme si elle y avait toujours eu sa place, comme si c'était banal, qu'il devait s'y habituer. Et il voulait pas, Franz, et il comprenait pas non plus. Il disait faire l'effort d'essayer alors qu'il n'en était rien. Franz était un enfant, un grand gamin dont les désirs se devaient de toujours être exaucés. Sinon il se sentait mal, sinon ça foutait tout par terre. Un peu comme aujourd'hui, en fait.
Et il n'y avait pas touché, à la bière qu'il logeait dans ses mains depuis cinq minutes, il se contentait de la fixer. La fixer fort si fort, comme si une solution miracle allait y apparaître. Comme si fuir en se perdant dans sa contemplation allait apporter une fin à tous ces problèmes qu'il se créait seul, par ses propres désirs égoïstes. Comme si, par miracle oui, il grandirait un peu, pour mieux accepter peut-être que c'était vraiment terminé. Cette fois. Mais rien ne venait non, et le temps passait et il ne le voyait pas. Et il n'avait pas entendu Rory non plus se glisser tout proche de lui pour se servir à son tour, il n'avait pas bougé. Il était perdu, à se demander s'il devait lui en vouloir à lui. Si c'était Rory le fautif ou seulement lui, lui et sa fichue humanité. C'était difficile de réfléchir quand on en avait pas l'habitude. C'était douloureux aussi, affreusement déchirant.
— J'vais pas arrêter d'avoir envie de toi ou genre... putain c'est tellement compliqué.
Sa voix le fit revenir sur terre, léger tressaillement de ses épaules, le temps passait si vite, ça faisait combien de temps qu'il devait la boire, sa bière ? Peu importe, c'était pas ça l'important. Il s'en foutait d'sa bière, il l'aurait balancée d'ailleurs, si elle lui permettait pas de pas devenir dingue avec toutes les pensées qui le traversaient. Son visage baissé vers celle-ci, il se contentait d'écouter, le vrillant légèrement vers lui quand il agrippa doucement sa chemise. Et instinctivement il laissa son corps le guider, son corps rejoindre le sien pour rencontrer son contact à nouveau. Pour toucher sa peau, glisser son front contre le sien lentement, tristement, comme si c'était là la dernière chose qu'il s'autorisait. Un au revoir bien trop cruel et bien trop simple après tous ces moments passés bien plus proches.
Mais bizarrement ça lui suffit, sur l'instant. Parce que c'était Rory, parce qu'il était perdu, parce que les mots qu'il prononça ensuite le perdirent encore plus, parce qu'il avait peur d'y mettre un terme à tout ça finalement. Et que leurs fronts collés l'un à l'autre devenaient l'unique rempart d'une séparation dont il n'avait jamais souhaité ne serait-ce que la pensée. Même son regard fuyait, parce qu'il n'assumait pas, il assumait rien Franz.
— C'est déjà bien trop compliqué... souffla t-il comme une évidence, c'était devenu une fatalité.
Et Rory qui le suppliait il pouvait pas assumer non plus. Il pouvait pas décider. Ou plutôt, avait déjà décider, mais ne pouvait pas vouloir s'en contenter. Ce serait égoïste et Franz n'était pas égoïste, pas vrai ?
— J'veux pas arrêter..
J'peux pas arrêter. Pas comme ça, pas maintenant.
— Rory j'veux pas arrêter.
Ou peut-être que si, finalement.
HRP : PARDONNE FRANZ ET SON ÉGOISME STP OMG JETEM ♥ c'est tout kk pardon ;;
Rory V. Blaise
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Sujet: Re: Talk Dirty to Me [PV Franz]Mer 14 Sep - 22:57
Son front contre le tien, tes lèvres s'entrouvrent, tes paupières s'abaissent et tes doigts glissent sur ses hanches, abandonnant sa chemise, serrant sa peau un peu plus et tu essaies de respirer calmement, Rory. Chose que tu n'arrives pas à faire, tu n'y arrives pas du tout, Rory. Parce que c'est lui, parce que c'est toi. Parce que c'est compliqué, parce que lui aussi, il est paumé, tout autant que toi. Parce que, toi aussi, tu réagirais de la même façon si t'étais à sa place, tu chercherais à comprendre, et tu flipperais, beaucoup, de son abandon, de ce que t'allais devenir.
— C'est déjà bien trop compliqué...
Il a raison, il a tellement raison, Rory. Tout est devenu si compliqué en l'espace de quelques secondes, en l'espace de quelques minutes. Tout est devenu un mélange de problèmes impossible à résoudre et c'est horrible. C'est horrible Rory, tu es horrible.
— J'veux pas arrêter.. Rory j'veux pas arrêter.
J'peux pas arrêter. Tu l'entends, tu l'entends à peine, comme un chuchotis, comme un souffle. Putain. Tu veux pas arrêter non plus Rory, mais tu sais que si vous continuez, ça mènera nul part, ça t'enfermera dans un cercle vicieux, c'est le serpent qui se mord la queue... tu ne ferais que fuir, fuir dans ses bras, fuir contre ses lèvres, fuir contre sa peau. Fuir comme tu vas fuir maintenant. Fuir comme tu vas fuir tout ce qui t'empêche de respirer. Il faut que tu sortes la tête de l'eau, ou il faut que tu prennes une grande inspiration, quitte à te noyer, quitte à te tuer.
— Okay... okay.
On arrête pas, pas maintenant, pas comme ça. Okay on arrête pas. Surtout pas.
Non, surtout pas, Rory. N'arrête pas ta dose de plaisir, n'arrête pas vos doses d'oublis. N'arrête pas vos orgasmes en gélule, votre tendresse en pilule. N'arrête pas tout ça. Et tes lèvres se déposent sur les siennes, tendrement, un peu violemment quand même. Et ce baiser à un léger goût d'amertume et de désolation. Tes mains se font tremblantes, vives et violentes. Elles remontent sur son torse, font glisser sa chemise au sol. Et ta bouche cherche la sienne comme un camé cherche sa came.
Et c'est pathétique Rory, ça a le son d'un adieu, le goût d'un renoncement. Et c'est pathétique Rory, parce que t'as besoin de ça, t'as tellement besoin de ça pour oublier Eden, pour oublier Lulla, pour oublier l'hôpital, pour oublier la vie pathétique que tu mènes. Tu as besoin d'oublier que tu veux fuir, et tu as besoin d'oublier que tu es égoïste, peureux, que t'es qu'un gosse, finalement. Que t'es qu'un gosse qui a besoin d'être rassuré, quitte à être avec lui, quitte à être sans attache, quitte à oublier l'amour que tu portes pour Eden, quitte à oublier que l'amour existe tout court. Et tu as besoin de la violence de ses mains, tu as besoin de la voracité de sa bouche, tu as besoin de son corps contre le tien, tu as besoin de sa chaleur pour te réchauffer.
Tu as besoin de lui comme tu n'as jamais eu besoin de personne. Il est ta dose d'oubli, ta dose de drogue dure. Il est ton héroïne, ta cocaïne, il est ton trip.
Et tu as besoin de lui, excessivement, sauvagement.
Humainement. HRP : JE SUIS PARTIE LOIN JE CROIS PARDON ? J'ESPERE QUE CA TE VA TENDRESSE (et je pense que les hide vont devoir se mettre bientôt 8) )
J. Hiroki Kamiyoshi
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Sujet: Re: Talk Dirty to Me [PV Franz]Jeu 15 Sep - 1:44
Talk Dirty to Me
Désolé.
— J’suis désolé...Pardon Rory.
Tellement, tellement, tellement désolé. Parce que dans son inconscience il s’en voulait de ne penser qu’à lui. Parce qu’il savait qu’il fallait pas, que c’était mauvais, que ce serait encore plus dur après de toute façon. Repousser au lendemain n’a jamais été une solution. Et il le savait mais il s’en foutait. Et ses lèvres pour le prouver embrassaient les siennes avec fougue, avec passion. Toute la passion et la brutalité qu’il ressentait, toute son amertume, tout son dégoût aussi. Parce qu’il se dégoûtait d’être lui parfois, il se détestait d’être Humain et d’être autant lui. Alors dans ses baisers il y mettait tout. Et elles sonnaient si fort ses peines et elle brûlait si fort sa détresse. Ils brillaient bien trop fort ses regrets. Je suis désolé. Tellement, tellement, tellement désolé Rory.
Désolé parce que s’il était pas ravit il s’en voudrait encore plus, et il devait s’en vouloir encore plus. Pour sûr qu’après coup ce serait le cas, mais là. Il pouvait juste pas. Il ne pouvait que savourer, se laisser porter par ses doigts sur sa peau, ses caresses, brutales caresses, vibrantes caresses.
La bouteille trouva maladroitement le meuble, pour chavirer et rouler, rouler jusqu'à se briser au sol en même temps que sa chemise vint la retrouver. En même temps que leurs résolutions, que sa faible, beaucoup trop faible, et belle promesse de lui foutre la paix et d'abandonner. Mais rien, il n'y avait rien, plus rien pour les arrêter désormais et Franz embrassait Rory comme si sa vie en dépendait, et il mordait ses lèvres comme s'il en mourrait de ne pas le faire. Il avait ce besoin de l'avoir contre lui, de sentir son souffle, et son corps s'accrocha si fort à lui. Si fort qu'ils se seraient asphyxiés tous les deux pour peu qu'ils aient eu de l'air dans les poumons à un moment donné. Il l'entoura de ses bras, parcourant son dos de miles et une caresses, glissa une main dans sa nuque, griffant, griffant, frissonnant. Ils étaient langoureux les soupirs qui s'échappaient et vorace la soif de lui qui grandissait. Vorace, vorace, viscérale. Instinctif. Désir primaire si puissant qui le poussa à loger sa bouche dans son cou pour l'embrasser encore, l'embrasser toujours. Pour le mordre, le mordre si fort, se l'accaparer un peu plus, le sentir se tordre sous lui. Contre lui.
Il en avait besoin, il en avait tellement besoin. Et ses doigts caressaient et ses ongles déchiraient, sa voix murmurait, suppliait. Brutalement.
Ses excuses s'effacent sous votre baiser, sous tes caresses, sous les siennes. Tu les chasses, si vite, si rapidement, si brutalement. Tu ne veux pas les entendre, parce qu'en fin de compte, ça t'arrange bien. En fin de compte, tu en as besoin autant que lui. Tu veux juste oublier, tu veux te laisser aller, tu ne veux plus réfléchir, tu veux laisser tes lèvres embrasser les siennes, ton piercing rouler contre le sien, ton corps chercher le sien. Tu veux ses gémissements contre ta peau, tes soupirs d'aise contre la sienne. Tu veux que la fougue vous emporte, tu veux que la passion vous fasse oublier qui vous êtes. C'est égoïste. Tu es égoïste, il est égoïste, mais ça vous arrange tous les deux. Ça vous donne une raison à tous les deux. C'est parce qu'il ne veut pas. C'est parce que tu ne veux pas.
Tu n'as pas envie d'abandonner tes trips de la semaine. Tu n'as pas envie de laisser tomber ce qui te fait oublier. Oublier Eden, l'amour inconditionnel que tu lui portes, le baiser que tu lui as donné, le fait d'avoir été repoussé, gentiment, mais repoussé quand même. Oublier Babylone, qui a caché son état aux yeux de tous, qui le cache encore, avec qui tu ne dois pas en parler. Oublier Lullaby, l'hôpital qui t'avait détruit plus que tu ne voulais bien l'avouer, sa maladie, la sentence. Oublier Arata, que tu jettes dans les bras de Lullaby et qui t'en voudra quand il apprendra son état. Oublier Lullaby, qui t'en voudra de l'avoir jetée dans les bras d'Arata. Oublier Ambros et ses questions foireuses. Oublier que toi, ton état s'aggrave parce que tu ne tiens pas, que tu ne tiens plus.
Oublier que tu es humain.
La bouteille s'écrase au sol comme s'écrase vos lèvres les unes contre les autres. Tant pis. Tu nettoierais plus tard. Tant pis. Là tu n'as pas envie d'autre chose que de Franz, tu n'as envie de rien d'autre. Juste lui, ses mains, ses lèvres, son corps, son souffle parce que le tien te manque. Il s'approche de toi et enfin, vos peaux se touchent, vos torses s'accordent et tes doigts s'emmêlent dans ses cheveux, les tirent légèrement. Tu t'approches de lui, tu glisserais presque du meuble sur lequel tu es assis, mais tu t'en fous, t'en as rien à foutre, à vrai dire. Tes jambes l'entourent, tes lèvres glissent dans son cou, mordillent sa peau.
Plus. Plus. Plus. Tu en veux plus.
Et tu oublies Rory. Tu oublies que tu es ce monstre égoïsme, cet homme qui s'effondre. Tu oublies tout ce qui est si important, tout ce qui te détruit. Tu oublies les autres, il n'y a plus que toi, il n'y a plus que lui. Et c'est tout ce dont tu as besoin actuellement, c'est tout ce dont tu veux maintenant.
Maintenant.
Et ta bouche embrasse sa peau, glisse sur sa clavicule, remonte de nouveau sur sa gorge, sa mâchoire. Et tu lui fais comprendre que c'est maintenant, que tu en as envie, vraiment. Que tu jettes tes résolutions aux oubliettes, que t'en as rien à foutre. Parce que t'as besoin de lui, t'as besoin de ça. Et c'est horrible Rory, car vous en avez tellement besoin, et pourtant, il n'y a rien, entre vous. Pas d'amour, juste une amitié, très forte. Mais pas d'amour. Et c'était horriblement dramatique, en fin de compte.
Et ta voix soupire son prénom sous ses lèvres et sous ses caresses expertes, et tes lèvres viennent de nouveau chercher les siennes. Et tu veux plus. Tellement plus. Tu le supplierais presque de t'emmener dans ta chambre, tu le supplierais presque de prendre les rênes parce que Rory, oh Rory, tu as juste besoin de t'abandonner sous lui, contre lui, avec lui. HRP : AHAH JE FAIS TELLEMENT RIEN AVANCER ? PARDON. AVEC TOUT MON AMOUR TENDRESSE LOVELOVE
J. Hiroki Kamiyoshi
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Sujet: Re: Talk Dirty to Me [PV Franz]Ven 23 Sep - 1:05
Talk Dirty to Me
Rory avait toujours eu ce don de le faire vibrer, à chaque geste, à chaque mot, chaque soupir qu'il égarait sur sa peau. Tout le faisait vibrer, tout lui donnait envie, toujours. Toujours. Et probablement à jamais, parce que Rory était spécial. Parce que c'était lui, parce que c'était eux. Parce que c'était rien de plus que du sexe, brutal, sans prise de tête. C'était des soupirs, des sourires, des murmures langoureux au creux de l'oreille ; c'était un jeu. Un jeu que Franz ne pouvait plus assumer, maintenant qu'il savait, qu'il voulait arrêter. Oh il aurait tellement voulu pouvoir franchir cette porte la tête haute Franz, mais c'était Rory. Et Rory... C'était Rory. C'était spécial. C'était tellement de choses. Il en avait besoin.
Il en avait besoin, de Rory.
Leurs lèvres s'écrasent et leur langues se mélangent, leur deux corps brûlants se déhanchent, se serrent, se frottent, se collent si fort l'un à l'autre. Et les mains glissent sur leur dos, les doigts s'entremêlent aux cheveux, les ongles griffent, caressent, griffent encore là où les lèvres embrassent langoureusement comme un compromis entre violence et douceur. Parce qu'il est doux, Franz, quand ses doigts effleurent sa peau, brutal lorsqu'il la mord, envieux lorsqu'il l'embrasse. Il en veut plus, toujours plus. Ils en veulent plus, accélèrent la cadence, s'embrassent plus fort, plus vite. Il murmure son nom entre deux baisers endiablés, l'entoure de ses jambes, et c'est comme s'il le suppliait. Comme si Rory le suppliait, lui commander, de continuer, de prendre son rôle, pour une fois. Il ne refuserait pas.
Il se sépare de ses lèvres pour reprendre son souffle, s'éloigne un peu pour l'observer, prédateur, pour mieux se l'approprier. Et son regard se pose sur sa joue qu'il embrasse dans un soupir impatient, ses doigts qui glissent dans son dos, encore, dans ses cheveux, partout, sur tout son corps. Puis son ses yeux dérivent dans son cou, sur cette marque violacée qu'il lui avait faite un peu plus tôt, qu'il vient lécher, puis embrasser. Il la mordille doucement, elle d'abord, puis à coté, de l'autre coté, il capture ses lèvres au passage, lentement, essoufflé. Il dérive sur sa mâchoire, son épaule, ses tatouages. Oh qu'ils sont beaux ses tatouages, il les embrasse, doucement, avec soin. Presque trop tendrement, comme une fascination. Il aime les tatouages, Franz, il aime tellement ça.
— C'est horrible... Horrible murmure t-il dans un souffle, et ce sourire qui s'étire sur ses lèvres ne vient que souligner plus encore l'ironie de la situation. Horrible de devoir se séparer de tout ça, de lui. Horrible de résister, horrible de céder. T'es horrible Rory, et il l'est aussi. De continuer, de vouloir toujours plus, toujours, toujours plus. Plus. Plus. Plus.
Encore plus.
Sa langue vient rechercher sa compagne pour enchaîner de plus belle, et leur corps se réunissent à nouveau, ne se quittent plus. Il s'amuse avec le piercing de son homologue un temps, puis approfondit le baiser, encore, encore. Glisse contre sa peau, se perd dans ses bras, caresse son dos, sa nuque, son torse, ses cheveux. Il sent son odeur lorsqu'ils se séparent enfin, à bout de souffle, s'abaisse légèrement pour couvrir sa peau de mille et un baisers, jusqu'à son téton qu'il lèche, qu'il mordille, il s'amuse Franz, un peu. Il est patient, impatient, envieux, heureux. Il est heureux et il le montre, il le nargue, sourit, sourit de ce sourire provocant, un brin moqueur, un brin taquin, ce sourire qui veut tout dire, un peu espiègle, un peu sérieux. Beaucoup trop sérieux, mais dans le feu de l'action ça se remarque pas. Et il embrasse chaque parcelle de son corps à nu qu'il peut, remonte une dernière fois à ses lèvres, puis sa nuque, puis son oreille. Son lobe qu'il mordille à nouveau, dans lequel il soupir sous ses caresses, sous ses griffes aussi, parce que Rory le rend dingue. C'est fou à admettre, il voudrait pas l'admettre mais c'est le cas. Rory le rend dingue.
Et c'est parce qu'il le rend dingue qu'ils se séparent encore, qu'il le toise, Franz, de tout son haut, le regard fier, embrasé. Et la tension monte, frôle les sommets. Parce qu'il veut être sûr que c'est bon, qu'il a pas l'habitude que Rory lui confie les rennes, parce qu'il se dit dans un élan de lucidité qu'ils devaient pas faire ça. Que c'était une connerie, qu'ils pouvaient peut-être revenir en arrière. Il se dit que Rory... Rory allait peut-être mal, parce que c'est lui qui l'avait jeté et le voilà qui s'abandonnait. Il le regarde de toute sa hauteur, à jauger sa résistance, leur résistance, à voir qui craquerait le premier. Encore. À se défier, à jouer. Toujours jouer.
La tension grimpe. D'un cran. Puis deux.
Puis il craque, Franz. Sauvagement il plaque ses lèvres contre les siennes dans un énième baiser, passe ses mains sous ses cuisses pour le soulever et le plaquer contre le mur le plus proche. Il chancelle, un peu soufflé, passionné, l'embrasse de plus belle, s'engouffre une nouvelle fois dans sa gorge, le mord, le mord plus fort. C'est beaucoup plus violent, plus instinctif, et il reprend sa route, sans le lâcher, entre dans la chambre sans prendre le temps de refermer derrière. À peine, d'un pied, et encore. Puis il le jette presque sur le lit, se place au-dessus, l'enjambe, félin. Une main experte vient défaire les boutons de son short pendant que l'autre, son avant-bras posé près de son visage, le soutient. Il l'embrasse, lui lance un dernier regard, une dernière chance de dire non, de lui faire comprendre que c'est pas bien. Il lui laisse une ultime chance de les arrêter, puis se perd à nouveau.
Se perd définitivement.
HRP : JE SAIS PAS QUOI DIRE JE OKIJUHYGTR ;; TENDRESSE KEURKEUR JETEM ♥ (je sais pas pourquoi je suis partie en vrille sur les temps mais j'espère que ça gêne pas omg)
Rory V. Blaise
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Sujet: Re: Talk Dirty to Me [PV Franz]Ven 23 Sep - 21:48
Il y a beaucoup trop d'honnêteté dans tes artifices, et beaucoup trop de malhonnêteté dans ta vérité. Tu crées le mensonge, petit à petit, tu peins ton masque blanc de couleurs qui te ressemblent, créant ton double, bien meilleur que toi, bien plus supérieur à toi, bien plus préférable à toi, bien plus excellent que toi. Tu avais mis le masque lorsque tu t'étais rendu compte de ton amour pour Eden. Tu avais eu l'impression qu'une partie de toi venait d'être mise à nue, qu'une partie de toi allait te trahir, alors tu avais posé le masque, lentement, doucement, sans te presser. Tu avais déposé les premières couleurs du bout des doigts quand Lulla t'avait annoncé sa maladie, tu l'avais coloré de couleurs chatoyantes et étincelantes quand Ara t'avait avoué sa détresse, tu l'avais entièrement peint lorsqu'Eden t'avait repoussé, quand tu l'avais embrassé. Tu avais rajouté des couches et des couches de couleurs lorsque tu avais accompagné Lulla à l'hôpital, rajoutant des enluminures, des décorations... et là, maintenant, tu ne le supportais plus sur ton visage. Tu avais besoin d'abandonner ce masque, Rory. Tu avais besoin de renoncer, de t'abandonner aux ombres les plus profondes, aux simulacres d'une passion volée, d'un amour tendre, d'une promesse oubliée.
Ton corps réagit à chacune de ses caresses, à chacun de ses frôlements, à chaque baiser, morsure. Ton corps réagit sans que tu ne puisses y réfléchir, sans que tu ne ressentes vraiment. Ressens-tu seulement quelque chose, Rory ? Même si tu en as envie, même si tu en crèves d'envie. Et ses lèvres se déposent sur ta joue, dans ton cou, et des soupirs s'échappent de tes lèvres, quelques fois, ils portent son nom, quelques fois, ce ne sont que des souffles inaudibles, silencieux qui rejoignent sa peau. Il vient embrasser tes tatouages et tu te mords la lèvre. Tu repenses à Eden, le temps d'un instant, cette façon qu'il a de déposer des baisers papillons sur tes tatouages, de les colorier. N'y pense pas. Tu es là pour oublier, tu fais ça pour oublier, alors ne pense pas, ne laisse pas Eden s'immiscer dans tes pensées, ne pense qu'à Franz. Ne pense qu'à Franz que tu es en train de perdre, lui qui est si important. Car il est important, Rory, et tu ne t'en rends compte que maintenant, tu ne t'en rends compte que quand tu le perds, que quand tu mets une fin à tout ça.
— C'est horrible... Horrible, répète-t-il ans un expiration basse.
Il a raison. C'est horrible que tu ne t'en rendes compte que maintenant, c'est horrible cette façon que tu as de mettre fin à votre relation, c'est horrible de profiter de lui une dernière fois, c'est horrible de le vouloir comme ça, c'est horrible. T'es horrible Rory. Est-ce toi ou lui qui le pense ? Peut-être le pensez-vous tous les deux ? Parce que c'est vrai, tu es tellement horrible avec lui, avec toi. Tais toi, tais toi, tais toi, le supplierais-tu presque, mais ce ne sont que des baisers un peu trop passionnés qui viennent prendre la parole à ta place, ce ne sont que des baisers un peu désespérés qui parlent à ta place. Tais toi. Embrasse moi. Et c'est ce qu'il fait, il t'embrasse et tu ne peux t'empêcher de soupirer d'aise, de plaisir. Il s'amuse avec ton corps comme tu t'amuserais avec le sien si tu étais en position de le faire. Il s'amuse avec tes frissons, tes frémissements, tes soupirs, tes gémissements étouffés. Et dès que tu peux l'embrasser de nouveau, tu le fais. Dès que tes lèvres peuvent se poser sur les siennes, sur sa mâchoire, dès que tes dents peuvent mordiller sa peau, tu le fais. Dès que tu peux t'abandonner un peu plus, tu le fais.
Et il se recule, assez pour que vous puissiez vous regarder droit dans les yeux, et tu le toises comme il te toise, ton torse se soulève aussi rapidement que le sien et tu es persuadé que vos cœurs battent aussi fort l'un que l'autre. Qui va craquer le premier Rory ? Lui, ou toi ? Est-ce que tu vas craquer en l'embrassant de nouveau, ou est-ce que tu vas craquer en le repoussant ? C'est ce que tu devrais faire, Rory, le repousser, arrêter tout ça. Mais il craque. Il craque avant qu'une seule réflexion n'ait pu passé dans ton esprit et tant mieux, tant mieux parce que sinon, tu aurais peut être tout arrêté, Rory. Et tu ne veux pas arrêter. Tu sais que c'est mal, mais tu veux pas arrêter ça, tu ne peux pas, c'est trop difficile, trop compliqué, trop bon pour que tu arrêtes ça. Tu ne réfléchis presque pas, tu ne penses plus, et ça fait tellement de bien que tu pourrais continuer jusqu'à n'en plus pouvoir, jusqu'à en crever. Vaut mieux ça que se droguer à l'héroïne, mh ? Tu n'en es pas vraiment sûr, parce qu'il y a Franz dans l'équation, que Franz a des sentiments aussi, et que, quoique tu dises Rory, Franz est spécial.
Ton dos rencontre violemment le mur, l'arrière de ton crâne aussi quand il te soulève, te plaque, et tu t'abandonnes tellement, tellement que ça en ferait presque mal, tellement que ça te détruirait presque. Ton dos rencontre la porte de ta chambre à peine poussée, puis s'enfonce dans ton lit et un soupir t'échappe, d'aise, de soulagement, d'envie, d'un peu tout à la fois, finalement. Il n'y a pas ce jeu habituel de la dominance, ce jeu auquel vous aimiez jouer tous les deux pour prouver votre force sur l'autre, pour prouver que l'autre pouvait s'abandonner sans résister. Parce que tu as juste envie de t'abandonner sans résister, aujourd'hui, Rory. Et ses mains, si expertes, si habituées, savent quoi faire, un baiser sur tes lèvres et puis, plus rien. De nouveau, le silence, le vide, palpable. Ta dernière chance. Et elle dure plus longtemps cette fois-ci, tu as le temps de réfléchir, tu as le temps de peser le pour et le contre, très rapidement, mais tu as le temps quand même. Et c'est mal. C'est cruel. Tu es cruel, Rory. Si cruel.
Ta respiration s'arrête et tu le regardes pas. Et tu as envie de lui demander, tu as envie de lui demander s'il est sûr de ça, s'il est sûr de tout ça. Parce qu'après, ça sera fini et toi non plus, t'as pas envie que ça finisse, toi aussi, tu veux te perdre, toi aussi, tu veux oublier l'importance de tout ce qui se passe autour. Mais surtout, surtout Rory, tu veux lui laisser le choix, car Franz est important, tellement important. Bien sûr que non, tu n'es pas amoureux de lui, bien sûr que non, il n'est pas l'homme de ta vie, mais Rory, Rory regarde comme il te tord l'estomac par sa présence, regarde l'effet qu'il a sur toi. Rory tu n'es pas amoureux de lui, non, bien sûr que non, mais tu l'aimes, Franz, hein ? Il est important, tu es attaché à lui, tu tiens vraiment à lui, c'est pas de l'amour à l'état pur, c'est pas Eden, c'est pas aussi fort... mais Franz, tu l'aimes quand même un peu, hein Rory ? Ça te fait quelque chose, d'arrêter tout ça, et non pas qu'à cause des parties de jambes en l'air, hein Rory ? Mais aussi parce que, même si votre relation cessera pas à proprement parlé, il y aura toujours un peu de retenu venant de ta part, hein Rory ? T'arrêteras peut-être de passer ton bras autour de sa taille quand il vient squatter ta chambre à cause du ventilateur. T'arrêteras de lui lancer ces petits regards qui veulent lui dire de te rejoindre dans les toilettes ou dans ta chambre, le plus vite possible. Et finalement Rory, regarde bien votre relation. Regarde la, Rory, regarde la du début, regarde votre évolution... vous aviez quelque chose Rory, et tu venais de tout briser car tu n'étais plus capable d'assumer tout ce qui te tombait dessus depuis une semaine, à cause d'une petite semaine, tu foutais en l'air des mois et des mois de relation. Parce que vous aviez une relation Rory, merde.
Et tu le regardes toujours, et tes bras entourent sa nuque, ton visage vient se cacher dans son cou sur lequel tu déposes un baiser. Tendre.
Et tu le regardes, et tu attends. Tu ne veux pas l'arrêter, mais si tu prends la parole pour le lui dire, si tu prends la parole pour lui dire à quel point tu es égoïste, tu sais que ta voix va trembler, tu sais qu'il le fera parce que tu le veux toi. Mais tu veux qu'il le fasse parce qu'il le veut lui, parce qu'il en a besoin lui.
Puis tu viens déposer un baiser sur ses lèvres ensuite. Presque amoureux. HRP : liuliul VOILA J'ESPERE QUE CA TE VA ? JE FAIS RIEN AVANCER DU TOUT (encore pardon) TENDRESSE SUR TOI