30.01.2017 : Shinrin Yoku est de retour ! ♥ Un nouveau thème, l'ère Neoboros, refonte des prédéfinis... Venez découvrir notre màj !
contexteShinrin Yoku, institut de magie d'excellence, est prêt à vous accueillir ! Dans une période de crise où vous autres, Magis, êtes les cibles du virus M, Shinrin Yoku vous promet sécurité et encadrement au sein de son île à la pointe de la technologie magique. Vous y serez suivis au quotidien par un personnel compétent et expert dans son domaine - nous sommes après tout les pionniers de la recherche scientifique sur les Yajuus. Médecine magique, Forces spéciales, Métiers de l'art, les parcours proposés sont nombreux et vous assureront un emploi à la fin de vos études, le tout dans un environnement unique en son genre !
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Intrigue
Il y a peu encore, Neoboros était un nom qui faisait rêver de nombreuses personnes. Cet organisme nous avait laissé croire que le problème des Yajuus et du Virus M pourrait être résolu grâce à leurs médicaments. Cela aurait pu être une bonne chose. Mais il semblerait que tous les grands noms cachent leur secrets.
Un scandale.On ne s'est rendu compte de rien, alors que sous notre nez. Sous nos nez, les Magis disparaissaient, tous les jours. Nous n'avions plus aucune nouvelle des habitants de Shinrin Yoku. Ils n'avaient plus aucune nouvelle de nous.
Ça recommence. Encore et toujours. C’est comme une ritournelle simple, mais efficace. Une habitude si tenace qu’on avait peine à savoir que ça faisait moins de deux ans qu’il l’avait prise. Ambros ne savais même plus comment ça avait commencé. Une discussion portant sur les chatons abandonné ou bien lui ayant une de ses bestioles devant la porte de Franz n’osant pas la ramener dans sa propre chambre pour ne pas déranger Rory avec ? Un peu des deux mis bout à bout ? Peut-être. Quoi qu’il en soit il avait entre les deux bras une serviette blanche couverte de poil roux et noir qui bougeait doucement en lâchant de temps en temps des miaulement plaintif alors qu’il se dirigeait sans aucune hésitation vers l’antre de son collègue de travail.
Tu frappes doucement à la porte face à toi en sautillant d’un pied sur l’autre un sourire enfantin aux lèvres. Tu as hâte de lui montrer ton nouveau protégé, votre nouvel enfant. Celui dont tu espères qu’il acceptera comme compagnon supplémentaire dans sa chambre jusqu’à qu’il soit capable de se nourrir tout seul et chasser comme un grand. Là tu pourras le relâcher une petite boule au ventre et l’envie de le garder avec toi, mais au moins il aura les base pour vivre pleinement sa vie. L’animal dans la serviette pousse un nouveau miaulement plaintif en se débattant un peu. Tu tentes de le rassurer doucement en lui présentant ton annuaire gauche qu’il se met immédiatement à attaquer et mordiller.
Il avait frappé à cette porte depuis peu de temps, mais ça lui semblait beaucoup trop long pour lui. Le blond avait envie d’entrée directement, sans délicatesse ou gêne. Est-ce qu’il pouvait au moins ? Il avait frappé, attendue un peu, s’il dérangeait quelque chose au moins il ne pourrait pas s’en vouloir de ne pas avoir prévue avant d’ouvrir. Cette pensée d’interrompre quelque corps à corps plus ou moins explicite lui sera doucement la gorge avant de le pousser encore plus à avoir envie d’ouvrir. Ne se faisant plus prier il attrapa la poignée et ouvrir sans plus se poser de question.
« Hey Franz ! Tu es là ? J’ai une de mes filles à te présenter. »
Tu rentres et ne vois personne dans la pièce. Des yeux tu cherches Franz, mais rien à l’horizon. Il y a un bruit d’eau qui coule dans la salle de bain et c’est à peu près tout. Enfin non, il y a aussi le mouvement de Silver un chaton récupéré il y a un mois plus tôt de couleur grise qui te donne un sourire rien qu’à le voir. Bientôt lui il faudra lui redonner sa liberté, mais pas aujourd’hui, tout du moins tu l’espère. Tu ne t’approche pas de lui de peur d’effrayer ta petite miss encore dans sa serviette et vas t’installer sur le lit du noiraud en l’attendant. Tu caresse doucement la boule de poils effrayer qui te regarde avec ses yeux vert alors que tu as l’impression d’être un gosse de quatre ans devant son cadeau de Noël, qu’importe.
J. Hiroki Kamiyoshi
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Sujet: Re: Kitten [PV : Franz]Dim 11 Sep - 0:17
Kitten
Il avait profité de son après-midi de libre pour aller se dépenser à l'extérieur, rajoutant une énième course à ses joggings quotidiens, du matin très tôt, et du soir très tard, quand il ne parvenait pas à dormir ou qu'il ne croisait pas Arata. Le sport lui avait toujours fait un bien fou, et les dénivelés qu'offraient ces bois qu'il aimait tant étaient juste parfaits pour entretenir dans l'effort et la sueur son corps d'athlète. Aujourd'hui en plus, il faisait de nouveau un temps radieux. Parfait pour un mois de Septembre, la chaleur de la fin d'été juste avant la pluie et la fraîcheur de l'automne. Il retrouva sa cabane bien deux heures passées, exténué et tout collant d'avoir autant pratiqué. En hiver il aurait mieux géré, il préférait l'hiver Franz, parce que tout était plus doux, plus blanc, plus nostalgique. Tout était plus calme aussi, plus lui d'une certaine façon. Quoiqu'il pensait au fond correspondre à un peu de toutes les saisons, aussi nuancé quelles, aussi différent, attrayant. Il avait cette façon de se voir si naturelle qu'on ne pourrait jamais le prendre pour de la vantardise. Après tout ça n'en était pas, simplement qu'il se voyait de façon tout à fait honnête et objective ; autant qu'il le pouvait en tout cas.
Passage rapide par la cuisine où il se prépara un bol de céréales qu'il prit le temps de déguster en jouant avec Silver, ce petit chaton tout gris et trop mignon qu'Ambros lui avait confié. Un des nombreux chatons qu'il lui avait confié en vérité.
— Je sais j'suis tout poisseux, c'est pas agréable hein ? lâcha t-il dans un rire, un adorable sourire venant orner ses lèvres.
Il caressa l'animal du bout des doigts, laissant de temps à autres échapper quelques rires alors que ce dernier semblait s'amuser avec son index et son majeur. Il aurait pu en rougir d'admiration, comme un gosse heureux de découvrir ces petites joies qu'offraient parfois la vie. Et il était heureux, Franz, avec Silver sur les genoux, à entendre ses ronronnements qu'il avait apprit avec le temps à imiter presque parfaitement. Pour tenter de communiquer, probablement, parce qu'il avait toujours adoré les chats plus que tous les autres animaux et qu'ils le lui rendaient bien. Ils étaient semblables en beaucoup de points après tout. Comme les saisons. Les chats étaient surprenants. Adorables et surprenants.
La dernière cuillère de son bol fut d'ailleurs pour la boule de poil qui lécha le lait très vite pour revenir s'étaler de tout son long sur les jambes de Franz dans un miaulement de satisfaction qui le fit éclater de rire. Décidément, il était trop mignon pour son propre bien. Beaucoup trop, et si Franz savait cacher pas mal de ses émotions, le sourire béat qui étira ses lèvres n'aurait jamais pu être masqué, lui. Il posa son bol sur la table, attrapa Silver sous les pattes avant pour le lever jusqu'à lui et frotter le bout de son nez sur sa tête comme avec une peluche. Un grand homme attendrit comme un enfant.
Mais toutes les bonnes choses avaient une fin, non ? Il y pensait rarement avant le jour J, mais tous ces chats qu'il recueillait et adoptait presque, il en prenait soin, puis il devait les relâcher plus tard. Et à chaque fois ça brisait son cœur de guimauve, la même petite déchirure qui le rendait triste quelques jours avant qu'Ambros ne lui en trouve un ou plusieurs autres à élever.
C'est d'ailleurs pour ça que la plupart du temps il évitait de les nommer. Il espérait que la séparation fasse moins mal, mais ça changeait vraiment rien au fond.
— Bon aller adorable petite chose, je t'aime beaucoup mais tu vas devoir te passer de moi un p'tit moment.
Il la déposa au sol non sans un petit regret, c'est qu'il s'amusait bien et qu'il cassait tout pour aller se laver ; l'ironie étant qu'il n'en avait presque plus envie, juste pour pouvoir rester un peu plus avec lui. Un revoir théâtral digne des adieux les plus poignants et dramatiques, il s'éloigna vers la salle de bain en agitant une main pleine d'un mouchoir blanc invisible avant de s'y enfermer et de rapidement se glisser sous le jet, ses vêtements négligemment balancés dans la corbeille prévue spécialement pour eux. L'eau brûlante sur sa peau sonna comme une révélation et il sentir se corps se détendre instantanément. Il soupira de bien être, prenant son temps pour se laver avant d'en ressortir une bonne demi-heure plus tard, nouant pour seul vêtement une serviette blanche courte autour de sa taille. Une seconde dans la nuque, puis il sortit, une main séchant ses cheveux pendant qu'il se dirigeait vers la cuisine pour boire un verre de lait. On lui avait dit que c'était jamais vraiment mauvais après la douche, alors il avait essayé pour finir par ne plus s'en passer. Ça devait faire pas loin de cinq ans maintenant, depuis son arrivée ici en fait.
Franz chercha Silver du regard pour s'apercevoir qu'il n'était pas dans la pièce. Ça l'intrigua, jusqu'à ce qu'il constate avec un brin d'étonnement que la porte de sa chambre était ouverte. Tiens ? Elle ne l'était pas tout à l'heure puisqu'il la fermait tout le temps, mais il devait probablement être là-bas. Alors il y alla, déposant au préalable son verre vide sur le plan de travail de la cuisine. Et il y trouva Ambros, visiblement bien installé sur son lit avec Silver à ses pieds ronronnant adorablement. C'était vraiment trop mignon. Beaucoup trop mignon pour qu'il puisse dissimuler ce sourire tendre qui étira ses lèvres alors qu'il se posait en silence contre l'encadrement de la porte, bras croisés contre son torse.
Mais il se reprit bien vite car il était bien trop rare qu'il se laisse aller à ce genre d'émotions devant les autres. C'était gênant.
— Mmh ?... pour attirer l'attention, faire semblant de ne pas l'avoir regardé pendant 10 secondes avant au moins. Salut Ambros.
Il leva une main en guise de salutation, décidant ensuite de se détacher de l'entrée pour s'approcher un peu et s'agenouiller juste en face de lui. Juste devant la serviette qu'il tenait et de la boule de poils toute mignonne qui en ressortait à peine. Sourire pas vraiment dissimulé, il s'autorisait un écart parce que c'était Ambros, parce que c'était pas la première fois et que ça ne serait certainement pas la dernière. Parce que ce petit chaton méritait bien qu'on lui témoigne un peu d'affection aussi, pas vrai ? Il lui caressa la tête doucement, relevant les yeux vers son ami, curieux.
— Tu l'as trouvé où celui-là ?
Dire qu'il n'avait même pas relevé le fait que le blond était entré sans autorisation, une première du peu qu'il se souvenait, dans sa chambre. Au fond ça ne le dérangeait pas, une fois la surprise passée, et lui faisait pareil donc il n'avait rien à dire. Quoiqu'un petit commentaire, peut-être, juste pour le taquiner un peu. Qu'est-ce qu'il adorait taquiner Ambros, vraiment, c'était à s'en demander si ça n'était pas devenu une drogue par moment.
— Au fait, si t'étais pas arrivé aussi tôt t'aurais peut-être pu me surprendre en train d'me changer. dit-il le malice plein la voix. C'est vraiiiiiiment dommage que tu loupes un tel moment, mais bon.
Il le quitta des yeux pour les reporter sur Silver entre eux qui semblait miauler du manque flagrant d'attention qu'ils lui accordaient. Dans un rire il se laissa choir sur le sol, en tailleur, avant de prendre l'animal pour le déposer délicatement sur la serviette et jouer avec.
HRP : Tendresse sur toi ♥
Ambros L. Sean
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Sujet: Re: Kitten [PV : Franz]Dim 11 Sep - 21:55
Les crocs de la nouvelle petite qu’il a récupérée son faible et chatouille plus qu’autre chose le bout de ses doigts. Doucement, laissant le temps à chaque fois à la petite créature le temps de les attraper il les agite sous son museau. Le boule de poil est vive, curieuse, mais encore un peu sur ses gardes dès qu’un geste deviens légèrement plus brusque qu’un autre. C’est un rythme à prendre et son attention complétement porter sur elle Ambros ne fait ni attention à l’eau qui ne coule plus dans la salle de bain, ni à Silver à ses pieds. C’est le salut de Franz qui lui fait relever le nez de l’animal.
« Salut Franz, tu… »
Tu vas bien ? C’est ce que tu aurais aimé dire avec la fin de ta phrase, mais la vision de l’homme pour qui tu sais avoir un coup de cœur vêtus en tout et pour tout d’une simple serviette te coupe complétement dans ton élan. Enfin il y avait deux serviettes plus exactement, mais bon le résultat était le même pour le coup. Son corps avait tout ce qu’il a de plus découvert sous tes yeux et si tu avais été croyant en quelconque divinité là tout de suite tu serais entrain de vendre ton âme à celle-ci pour que la serviette en bas tombe là tout de suite face à toi. Tu n’aurais pas signé que pour cela contre ton âme, mais ça en aurait complétement fait partie ça c’était certain. Tu devrais peut-être devenir croyant en fait pour espérer que ça arrive comme situation.
Il ravale doucement sa salive en refermant sa bouche tout en suivant attentivement le mouvement des muscles de Franz alors qu’il s’avance vers lui. La respiration du blond se coupe trente secondes quand Franz s’agenouille pour caresser le chaton. Il voudrait être le chaton en question là tout de suite et se mordille la lèvre pour tenter de rester le plus calme possible. Ses nerfs ont toujours l’impression de jouer au yo-yo quand Franz est là depuis quelque temps, encore plus depuis qu’il a eu cette merveilleuse conversation sur ses fantasmes avec Rory, encore plus depuis que Franz et Rory ne couche plus ensemble en fait aussi. Il prend une inspiration un peu plus forte que les précédentes et une claque mentale pour lui répondre.
« Elle était coincée dans un buisson vers le pont vermillon. »
Mieux, c’est bien Ambros. Reste maitre de toi-même. Calme. Poser. Le fait que des joues soient rougies par tout cela n’est pas important, profite du sourire de Franz que fait pour le chaton et dont tu as la chance de profiter. Tu es privilégié de l’avoir. C’est quelque chose que tu sais, que tu gardes précieusement. Il fallait être subtil et délicat en matière de drague, surtout avec lui. Tu ne devais pas faire d’erreur, tu ne voulais pas être un simple plan cul, non, toi ça devait être plus. Tu n’avais pas encore mis le doigt de pourquoi tu souhaitais cela, mais ça devait être ainsi. Motivation. Respiration. Concentration. Réflexion. Stupéfaction.
Oui, stupéfaction. Il vient de faire une erreur système complète. Encore. Toujours. Pourquoi le noiraud jouais ainsi avec les mots et lui ? Il n’en sait rien, mais son cerveau là tout de suite tourne à plein régime pour trouver la meilleure façon de répondre à la provocation de son interlocuteur tout en le draguant et en restant digne. C’était tellement frustrant en plus comme genre de propos. Tellement vrais aussi. A quelque minute près il aurait pu profiter plus ou moins du spectacle d’un rhabillage bien en règle, un striptease à l’envers. Même ça l’excitait un peu trop. Le visage complétement perdu il cherchait toujours ses mots. Puis il a eu une sorte de déclic dans son esprit, celui qui lui disait de juste être lui-même. De dire ce qui lui passait entre les lèvres sans se poser de question.
« Je peux repartir pour revenir seulement quand ça sera le cas, comme cela tu n’auras qu’a t’arrêter à mon arriver et m’aider à me déshabiller pour faire du sport de chambre ensemble. »
Tu avais dit qu’il fallait draguer avec délicatesse et tact ? Vraiment ? Sortir la phrase d’un porno moisi que tu avais entendus chez ta mère n’étais peut-être pas la bonne décision pour le coup. Le fait d’avoir laissé le chaton sur le lit pour te baisser et lui enlacer les épaules et lui dire ses mots là à l’oreille dans une voix que tu aurais voulu viril et allumeuse, alors qu’elle était clairement hésitante et non assuré ce n’était peut-être pas une bonne idée non plus, mais tu l’avais fait tout de même. Parce que tu es toi et que le tact ce n’est pas ton truc de base et que la drague non plus, la délicatesse encore moins. Après il y en avait qui se demandais encore pourquoi tu étais une célibataire endurcis et vierge en prime. Il y avait des gens qui ne savait pas faire un plus un, que voulez-vous. Tu pousses un léger soupire et désert doucement ton étreinte pour cajoler d’une main Silver.
« Tu es dur avec moi, je te ramène un chaton, une de mes filles et toi tu me laisse entendre que j’ai manqué le plus beau des spectacles pour les yeux à vouloir venir trop vite. C’est cruel. »
Il le pense, mais pourtant il adore ça. Étrangement, tout est étrangement normal pour lui dans cette relation qu’il veut faire bouger. Est-ce qu’il devrait bouger d’ailleurs ? Le miaulement du chaton laisser en plan sur le lit lui dit que oui, son corps là non, alors il attend de voir ce qu’il doit faire suivant Franz qui a la balle dans son camp pour le prochain coup.
J. Hiroki Kamiyoshi
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Sujet: Re: Kitten [PV : Franz]Mar 13 Sep - 16:36
Kitten
La tête d'Ambros à la seconde précise où il l'avait relevée pour observer Franz à l'entrée avait quelque chose de magique. Un truc indéchiffrable qui faisait rire Franz intérieurement et qui, malheureusement pour le blond, lui donnait très envie de continuer. Juste parce que cette tête, ce regard, tout avait été magique. Parfait. Et c'était tellement dégueulasse de vouloir le charrier comme ça, mais c'était tellement drôle aussi. Tellement, tellement drôle, parce que c'était Ambros, justement. Y avait qu'avec lui que ça passait aussi bien, qu'avec lui que ça devait passer aussi bien. Parce que sinon ce n'serait plus pareil, et si c'était plus pareil ce serait triste. Le changement avait quelque chose d'effrayant parfois, c'est pourquoi Franz avait décidé de se cantonner aux bonnes vieilles habitudes. Celles qu'ils avaient depuis plus de deux ans maintenant.
— Elle était coincée dans un buisson vers le pont vermillon. — Aaaw pauvre bête.. souffla t-il alors qu'il lui offrit son doigt en guise de jouet.
Il prit quelques instants pour la câliner et lui offrir un gros bout d'amour qu'il avait en réserve pour tenter de se faire accepter. Ils devaient faire connaissance pour pouvoir vivre ensemble, et peu importe les espèces, il s'agissait là d'une base primordiale s'il voulait pouvoir s'en occuper de la meilleure façon qui soit. Mais visiblement il n'y aurait pas de problèmes de ce coté là puisque le chaton semblait les avoir déjà adoptés, tous les deux. Franz et Ambros. Lorsqu'il y pensait d'ailleurs, il avait l'impression un peu étrange parfois de former une famille avec lui. Parce qu'Ambros considérait ses chatons comme ses enfants, et Franz les élevait lorsqu'il lui confiait. Et ils s'entendaient bien, et ils aimaient ça tous les deux. Tout leur convenait, tout était parfait. Comme dans une famille, pas vrai ?
Son attention s'était reportée sur Silver qu'il avait prit sur sa serviette pour jouer un peu. Et il en avait profité, Ambros. Il en avait profité pour l'entourer de ses bras, pour approcher ses lèvres de sa peau, pour lui susurrer quelques provocations bien trop tentantes à l'oreille. Et il en avait frissonné, un peu surprit, immobilisé entre ses bras, à sentir son souffle contre sa peau nue. Il en avait encore des frissons, c'était tellement plaisant. Étonnant et plaisant, venant d'Ambros.
Erf. Peut-être pas vraiment comme une famille en fait.
— T'es bien entreprenant aujourd'hui..
Plus que d'habitude, j'entends. Même si sa voix était plus qu'hésitante, même si y avait cette petite appréhension d'aller plus loin. Ça se sentait. Mais peut-être que si ça lui plaisait vraiment il continuerait.
C'était pas un reproche, pas vraiment un compliment non plus. Si on lui demandait il saurait pas répondre, parce qu'il avait sortit ça comme une évidence. C'était un fait, pas si déplaisant que ça, un peu perturbant en revanche. Alors dans ces cas là le mieux restait probablement de battre en retraite, mais il devait choisir ses mots pour ne pas trop le vexer non plus. Pour cacher sa surprise et rester naturel. Il allait pour ouvrir la bouche, inspirant doucement, lorsqu'Ambros s'éloigna de lui-même pour retrouver le chaton qui miaulait sur le lit. Il s'était fait devancé et c'était pas plus mal, au fond il était persuadé que le blond venait de l'empêcher de dire une connerie, le genre de réplique bien trop méchante qu'il sortait instinctivement dans ce moments là, parce que pour lui ça sonnait pas si mal que ça. Parce que même si ça blessait c'était pas le but alors ça passait. Tout passait quand l'intention première n'était pas la finale, ça servait d'excuse.
— Tu es dur avec moi, je te ramène un chaton, une de mes filles et toi tu me laisse entendre que j’ai manqué le plus beau des spectacles pour les yeux à vouloir venir trop vite. C’est cruel.
Et il éclata de rire parce qu'il n'a pas pu s'en empêcher. Parce qu'Ambros en deux phrases était parvenu à lui faire oublier la tension et les pensées idiotes qu'il s'infligeait à force de trop réfléchir. Parce que ça le faisait rire quoi, c'est qu'il avait un humour sacrément douteux parfois. Continuant de rire, il déposa Silver sur les genoux d'Ambros, pour se relever et aller caresser le petit nouveau, un sourire attendrit au bord des lèvres. Il prit le temps de se calmer un peu, pour pouvoir réussir à parler quand même puis ajouta, sincèrement heureux.
— Alors c'est une fille ? Toutes mes félicitations cheeeer monsieur.
Ses yeux glissèrent vers lui, sur son corps, ses bras, ses épaules, son visage. Il avait un beau profil Ambros, mais ses yeux, ses yeux étaient encore plus beaux. Ils avaient l'innocence et l'espièglerie, un brin de timidité, un gros brin d'humanité. Et Franz il aimait vraiment ça, alors il fixait souvent les autres ainsi, droit dans les yeux, un peu insistant parfois. Il aimait ça. Surtout les siens, à Ambros. Il les trouvait charmants.
— Un nom pour cette petite merveille ?
Fallait pas lui demander à lui, il était pas doué pour ça. Vraiment. Sans attendre de réponse particulière il s'éloigna. D'un pas, un seul petit pas avant de revenir, lentement, s'abaisser à son oreille pour y chuchoter quelques mots. Frôlant son bras pour laisser une main se poser sur son épaule. Comme cet aveu qu'il faisait devenait par ce simple fait leur secret à tous les deux, comme s'il était précieux, à conserver pour ne jamais l'oublier.
— Ah, et j'oubliais... Tu peux toujours regarder si tu veux tu sais.
Esquisse provocatrice au bord des lèvres, il s'éloigna sans un mot de plus pour glisser jusque son armoire qu'il ouvrit, dos à lui pour y chercher de quoi s'habiller.
Et une serviette glissa au sol lentement.. L'autre ne tarderait probablement pas. Car après tout Franz n'avait jamais eu aucun complexe.
HRP : Pardoooooon pour l'attente et c'est beaucoup kk dcfvgthy mais j'espère que ça t'ira ♥
Ambros L. Sean
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Sujet: Re: Kitten [PV : Franz]Mar 13 Sep - 20:35
C’était bien d’être entreprenant n’est-ce pas ? Ce n’étais pas un mal en soit, n’est-ce pas ? Cela signifiait que le fait qu’il voulait faire un pas en avant dans leur relation était présent. Qu’il y avait plus que du vent dans ses propos, que c’était visible. Cela voulait dire que son message passait. Est-ce qu’il était compris comme il le souhaitait ? Est-ce qu’il était accepté ? Aucune idée, déjà il était passé un peu plus et c’était un pas en avant. Certainement. Ou dix en arrière. Du quitte ou double quelque part. Son cœur bat à cent à l’heure déjà heureux que Franz n’ai rien dit sur son approche tactile, c’est un accord tacite qu’il comprend. Il a le droit de le toucher, de lui faire des avance plus clair, il a compris cela. Ça lui convient.
Comment ça ne pourrait pas te convenir ce genre de chose ? Ton coup de cœur t’autorise quelque part à continuer à lui faire ce qu’on pourrait appeler une cours pour rester poli et courtois. Un peu plus et tu ferais une danse de la joie, une bien ridicule et stupide, mais tu as une image à conserver pour séduire. Déjà tu n’as pas de tact ou de phrase de loveur donc garde un minimum ta crédibilité. Je te l’accorde que ça vas être dur que là face à toi Franz est en serviette qui te laisse si bien voir son corps, mais ça vas encore, ça cache le plus intéressant. Ton cerveau peu continué à tourner sans soucis majeurs. Même quand il s’approche pour mettre Silver sur tes genou tout vas bien, sa voix moqueuse et sa façon d’insister sur le cher te donne des frissons, mais tout fonctionne, encore, pour le moment. Tu lui réponds même assez confiance.
« Une adorable fille du nom de Nox. »
Ta voix est douce, calme, poser, pleine de tendresse pour la petite créature. Doucement ta tête oublierais presque que tu es face à un bel apollon dans presque sa tenue d’Adam. Même si tu le regarde droit dans les yeux et que tu te perds dedans, naïvement tu n’y pense plus, parce qu’on te parle d’un chaton et que ton esprit est celui d’un enfant dans ce genre de cas. Tu lui l’offre même ce bout de sourire niais et doux. Comme une plume, qui caresse juste tes lèvres et effleure tes yeux quelque part pour y briller. Tu aimes les tournures de phrase qui ne disent pas grand-chose, mais qui font classe. Tout va bien. Enfin tout allait bien avant l’erreur système complète, celle qui te fait avoir presque un arrêt cardiaque, encore plus que quand tu l’a vus lui vêtus d’une simple serviette. Ses mots qu’il te dit, sa main qui est tellement présente sur ton épaule, l’ensemble de tout qui te donne envie de lui sauter à la gorge pour l’embrasser sans savoir si c’est une bonne idée ou non.
Il bug, ne sais plus quoi faire. La serviette tombe devant ses yeux et mille et une questions se retrouvent là dans sa tête d’un seul coup. Comme s’il n’y avait que cela qui compte. Est-ce que c’était une invitation ? Est-ce que sa drague avait porté ses fruit et lui donnait le droit d’en faire plus du coup ? Est-ce que c’était un cadeau ? Une torture ? Une façon de lui montrer ce qu’il n’aurait jamais ? Une manière de lui montrer au contraire ce qu’il aura bientôt ? Devait-il retirer aussi ses vêtements et se lancer dans l’aventure tête la première ? Attendre un geste de Franz pour bouger ? Y avait-il au moins une raison autre que celle de Franz s’habillant tout bêtement ? Il voulait y croire et en même temps il savait parfaitement qu’il n’en était rien. Tout cela le rendait presque fou de se poser autant de question d’un coup sans trop savoir pourquoi. Juste parce qu’il le fallait peut-être.
« Franz… »
Tu gémis de dépit face à son attitude. L’envie est aussi présente dans ce gémissement et ton corps réagit très bien à la vision face à toi. Tes hormones n’ont aucun mal à faire que certaine partie de ton corps se retrouve parfaitement alimenter en sang, ton souffle deviens court et tu plonges sans aucune hésitation dans le cousin du lit pour y étouffer un grognement de frustration qui viens du plus profond de ton cœur, de ton âme. Un des chatons te griffe le bras pour te faire bouger et comme sur des ressort tu sors du coussin pour t’approcher de Franz à grande enjamber. Tu n’a même pas regarder s’il avait commencé ou non à se vêtir, tu ne veux plus voir ce que tu ne peux pas avoir. Tes bras s’ouvrent et tu lui réclame un câlin quelque part que tu t’offres d’office parce que ce n’est qu’un câlin, rien de plus.
« Tu es cruel de jouer avec mes nerfs. »
Avec son cœur, même si Ambros n’a pas encore conscience de cela. Il se sent perdu et instinctivement il fait la même chose que quand il a besoin de réconfort dans les bras de sa mère, innocemment, comme un enfant, il embrasse la peau du juste à l’encolure entre le cou et l’épaule du plus âgée. Un baiser pur et chaste pour se calmer lui. Un simple effleurement pour aller mieux. Il prend une forte inspiration et s’apprête à quitter sans résistance le câlin volé à Franz dès le premier geste de recul de sa part.
J. Hiroki Kamiyoshi
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Sujet: Re: Kitten [PV : Franz]Jeu 15 Sep - 3:13
Kitten
Franz était un homme cruel et foncièrement égoïste, un homme, comme il y en avait des dizaines de milliers sur Terre, qui avait toujours préféré privilégier l'amusement aux situations sérieuses. Le déni à l'aveu, un homme qu'il croyait ne pas être ou du moins pas totalement. Et parfois il ne se rendait pas compte, parfois ça allait trop loin, parfois ça menaçait de craquer. Et ça se fissurait, doucement, sans bruit aucun qu'il ne puisse entendre malgré qu'ils soient bien présents. Et souvent, oui souvent, il parvenait à réparer la fuite avant la rupture ; parce qu'il avait ce goût du danger qui n'allait pas jusqu'au suicide il avait apprit à éviter l'irréversible.
Il cilla à peine lorsqu'Ambros gémit son nom, cachant son sourire du mieux qu'il le pu en évitant un rire bien mal placé. Parce que pour lui tout n'était qu'un jeu, parce qu'Ambros c'était Ambros et qu'ils y avaient toujours joués. Parce qu'il se rendait pas compte qu'il allait beaucoup trop loin, que la ligne serait bientôt franchie. Et il allait continuer, il aurait pu enfiler son caleçon et le piquer encore, le piquer plus, il le voulait. Il l'aurait fait s'il n'avait pas sentit ses bras l'entourer soudain, cette étreinte si tendre qui le surprit si fort qu'il en resta immobile un moment. Un long moment. Quelques secondes de répit pour son cerveau qu'il remettait en marche calmement, puis soupira, intérieurement. Il venait d'éviter le pire, de sauver leur relation. Ambros venait de les sauver et il savait Franz. Oh oui qu'il savait. Mais il niait, il niait savoir parce qu'il avait toujours préféré jouer, parce que ça lui convenait. Et ses doutes s'éclaircirent en même temps qu'ils s'estompèrent. S'effaçant d'une main, tendre main dans la chevelure du blond, ses doigts entremêlés dans quelques mèches. Il n'avait pas bougé, seulement levé un bras, seulement agit instinctivement. Paternel, pour protéger un peu au moins ce à quoi il n'avouait pas tenir énormément.
Qu'il était cruel Franz. Oh si fourbe et cruel.
— Désolé.
Parce qu'aussi sincère qu'il était, ça ne durerait pas. Demain ça recommencerait, comme d'habitude et il en sera heureux, comme d'habitude. Et Ambros subirait, comme d'habitude. Et Franz réagirait beaucoup trop tard, comme maintenant. Et le cercle vicieux reprendrait et se re-fissurerait pour se réparer de nouveau. Mais jusqu'à quand ? Jusqu'à quand, Franz ?
— J'arrête, promis.
Sourire bienveillant tandis que sa tête vrilla doucement vers lui qui n'avait pas bougé, lui qu'il n'osait pas faire bouger. Parce qu'il était bien là, et si la surprise n'avait pas été si grande, Franz était sûr que son baiser dans son cou l'aurait fait frissonner. Frissonner comme ceux de Rory, frissonner comme ceux de tous les autres. Mais ça ne voulait rien dire pas vrai ? Pas pour lui, pas pour Franz. Ça ne pouvait pas vouloir dire quoique ce soit qu'il ne comprenait pas, seulement qu'il appréciait. Et il appréciait, il adorait ce genre d'attention autant que de taquiner Ambros. Y pouvait pas y avoir plus égoïste que lui, à vouloir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière. À vouloir s'accaparer ses réactions amusantes, et son cœur et son sourire et sa douceur et sa joie et. Et tout ça. Ambros tout entier, ou presque.
Comme une voiture de collection. Ou une poupée. Ou poupée de porcelaine, si belle et si fragile.
Ses doigts s'agitèrent doucement sur sa tête, après une petite minute il lui ébouriffa les cheveux, soufflant un rire léger pour l'inciter à s'écarter alors qu'il amorçait lui-même le mouvement. Parce qu'il fallait qu'ils bougent, qu'ils fassent quelque chose, qu'ils reprennent comme avant, ou presque. Il avait promis. Alors pour aujourd'hui au moins il tiendrait sa promesse, il n'avait qu'une parole. Demi parole, dans cette situation. Il s'enfila rapidement un T-Shirt noir puis retrouva son lit avec une joie certaine, s'y jetant littéralement dans un bruyant soupir satisfait, en faisant tout de même attention à ses deux protégés. Ses deux petits chatons qui visiblement après prit le temps de commencer à s'apprivoiser et qu'il taquina du bout de l'index comme l'enfant un peu idiot, un peu attendrit, un peu heureux qu'il était.
— C'est un beau prénom Nox. D'ailleurs ça m'fait penser à erm... Tu connais Wakfu ?
Il leva son visage vers Ambros, chercha ses yeux. Toujours ses yeux. Lueur espiègle dans les siens, retour en enfance, en Allemagne. Ça faisait longtemps.
HRP : TENDRESSE SUR TOI
Ambros L. Sean
Ajisai
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Âge du personnage : 18 ans
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Sujet: Re: Kitten [PV : Franz]Jeu 15 Sep - 17:30
Pendant quelques secondes il y croit. Pendant quelques seconde son cœur se remplis d’allégresse et de joie pure. Pendant ses quelques secondes son sourire se dessine doucement sur le bout de ses lèvres. Pendant ses quelques secondes Ambros se surprends à rêver éveillé, plein d’espoir et de joie, plein de naïveté et de rêves, remplit d’illusions qui lui arrivent en plein dans le cœur comme des papillons. Il s’accroche à ses quelques secondes, sans même le savoir, il les chéris un peu trop, avec trop de passion. Les doigts de Franz qui s’emmêle dans ses cheveux et ce bras qui ne le repousse pas lui donne le cœur en fête. Seulement les secondes passent, beaucoup trop rapidement et la douche froide arrive d’un seul coup. Violente et sans délicatesse, juste froide et déchirante.
— Désolé.
Ses mots là t’explosent dans l’oreille comme un coup de pistolet. Ton cœur en ligne de mire. Ça touche et fracasse d’un coup sec. Ton sourire vient de s’effacer plus rapidement qu’il ne là jamais fait. Plus rapide que la lumière, tu en es presque certain. Tu ne bouges pas pourtant. Tu restes là à comprendre que trop bien que s’il t’a laissé être contre lui ce n’est pas parce que tu avais un espoir, mais juste parce que tu es Ambros, son collègue de travail qui lui ramène des chatons. Le gars qui le drague en voulais être plus qu’un plan cul et qui finit à chaque fois sur les roses, comme aujourd’hui, encore et toujours. Tu le sais pourtant et pourtant à chaque fois ça fait toujours aussi mal, c’est toujours aussi déchirant.
Il aurait dû pourtant apprendre la leçon des fois d’avant, mais non. Pas encore. Toujours pas. Top bon, trop con. Le pire c’est qu’il ne sait pas s’il est amoureux de Franz, il ne veut pas le savoir surtout. Le savoir, le reconnaitre c’est être d’accord avec le fait d’avoir le cœur qui saigne encore et encore pour du vent, pour lui, pour une idylle qui n’hésite pas. Le pire dans tout cela c’est qu’il devrait lui en vouloir de jouer ainsi avec lui, d’aller toujours trop loin, de le blesser à chaque putain de fois, aujourd’hui plus qu’hier, mais moins que demain. Il devrait arrêter, laisser tomber, passer à autre chose, voir que c’est mort, faire n’importe quoi comme simplement prendre de la distance, mais ça n’arrive pas. Encore moins aujourd’hui. Parce qu’autant que peut lui faire mal Franz, autant ça peut le déchiré, il s’est excusé.
Tu es con pour ça. Il aurait littéralement pu te mettre un coup de couteaux dans le cœur, te cracher à la face avant de te pisser dessus, tout cela en même temps, mais avoir dit ensuite qu’il était désolé et tu lui aurais pardonné immédiatement. Comme tu lui pardonne ton cœur qui fait mal là tout de suite. Parce que tu pardonne toujours quand on te présente des excuse, même si la personne ne sais pas combien elle a pu te blesser ou non. Là-dessus t’es vraiment trop con. Tu cumules, t’es con et amoureux, mauvais combo pour toi. Tu veux même le croire quand il te promet qu’il ne recommencera plus. Seulement il ne recommencera plus quoi exactement ? De jouer avec toi ? De te laisser approcher ? De te laisser y croire ? D’être simplement lui ? De garder ton cœur à lui pour mieux taper dedans ? De se changer face à toi ? De te taquiner ? Pour combien de temps en plus ? En fait sa promesse est aussi vide que tu l’es là tout de suite et ça fait mal ce genre de promesse qui ne veulent rien dire au final.
Il s’écarte doucement quand, enfin, Franz le repousse doucement Ambros à envie de pleurer, de hurler, mais il reste digne, il reste lui, il reste un brave jouet qui se tiens là prêt à resservir sans que les prochaines éraflures sur son âme ne lui fasse rien. Il doit prendre sur lui, regarder Franz dans les yeux, rester droit, rester celui qu’il est parce sinon il n’aura plus de raison de tenter encore et encore de faire un pas vers lui. Il ne fait aucun commentaire sur les mots dit plus tôt. Pas besoin. Ils ont l’habitude, Ambros pardonne toujours, même plus besoin de le dire. C’est déjà oublier, même si ça continue de saigner et de se rependra dans sa cage thoracique doucement, mais surement. C’est terminé. Franz le prouve même en parlant des chatons.
Tu en serais presque jaloux d’eux si tu n’aimais pas autant tes enfants spirituels. Tu fixes toujours le propriétaire des lieux et force un sourire sur tes lèvres. Ça n’attends pas tes yeux, mais cette fois tu ne veux pas faire l’effort jusque là-haut. Pas aujourd’hui où tu as tenté de faire mieux que d’habitude, pas alors que tu as plus mal qu’avant. Ta bouche mime donc un sourire et pour tromper ses yeux à lui tu plonges enfin de compte les teins dans ceux de la demoiselle à poil.
« Je ne connais pas Wakfu. Nox c’est pour la déesse de la nuit Grec. Je trouvais que son pelage faisait comme le ciel le soir, noir avec des touches de lumière pour donner un peu d’espoir. »
Comme ce qu’il n’avait plus là. Il se maudit intérieurement d’entendre sa voix vaciller un peu. Il déteste cela. Il hait se sentir si faible et si blessé là tout de suite. Ce n’est rien après tout. Il savait pourtant que ça finirais comme cela, c’est lui qui avait crus au mirage et au miracle en plus. Rory en moins ça ne changeait pas Franz. Il aurait dû le savoir et rester lui-même, ne pas approcher autant son cœur, ne pas réclamer plus que ce qu’il avait. Doucement il sort de sa poche arrière une petite plume d’oiseau qu’il a ramassé à la base pour Silver, avant de trouver la belle, et la tends avec un peu plus d’assurance à Franz.
« Tiens, je suis certain qu’ils aimerons jouer avec ça. »
Tu es fier de toi, cette fois ta voix n’a pas tremblé. Ton sourire est toujours aussi faux, mais ça vas bientôt passer, c’est juste le temps que tu mettes un pansement de fortune sur ton cœur et tout ira bien. Tu es juste con. Tu es juste amoureux. Tu ne veux juste pas le voir et c’est encore plus merdique comme situation.