Musique – Vouloir être en phase, être en harmonie avec quelqu'un. Vouloir cette personne comme jamais on n'en avait voulu une autre, désir de possession qui dépasse toute forme de raison. Lullaby est là, entre tes bras, entre tes doigts, dévorant tes lèvres comme elle avait pu le faire cette unique nuit là, en Irlande ; utilisant l'excuse de l'alcool ((mais déjà tellement accro à toi.)) Ses propres mains remodèlent tes traits de ses caresses empressés, son corps épousant un peu plus le tiens, comme pour te prouver Rory, qu'elle est faite pour toi ; qu'elle peut être faite pour y avoir sa place.

Comment est-ce qu'on peut se sentir aussi bête ? Aussi débile ? D'avoir été autant dans le déni ? De cet amour enivrant qui est bien présent depuis plusieurs années dans sa caboche malade, au cœur éclaté… Les sentiments sont là, depuis toujours Rory et elle pensait pourtant ta Lulla’ ; devoir un jour leur dit au-revoir. Tu peux l'aimer ? Tu veux l'aimer ? Alors pourquoi est-ce que tu l'as jamais réellement fait juste maintenant ? T'as eu tant d'histoires, t'as eu tant de personnes à tes côtés ou dans tes draps ; alors est-ce que ça changerait aujourd'hui ? Est-ce qu'elle peut espérer t'atteindre et se frayer un réel chemin jusqu'à ton cœur ? Elle se le demande, tente tant bien que mal de ne pas rompre la magie de ce moment ; même si les toilettes ne sont pas idéales, encore moins avec la frénésie que tu as déchaînée contre Evan…

T'es la femme de ma vie, Lulla, la seule. La seule... Et je te veux, parce que je t'ai toujours voulu aussi. C'était toi, ou aucune autre. L'émotion qui lui saisit les tripes, qui lui étreint l'estomac et qui l'a fait aussitôt revenir à tes lèvres de façon désespérée ; comme si enfin, de part ces simples mots, tu lui offrais ce qu'elle avait toujours désiré ; toi. Main sur la nuque, t'approchant un peu plus près d'elle, ses baisers plus avides, plus passionnés, des gémissements et plaintes lui sont arrachés. Lorsqu'elle se décolle enfin, quand elle y trouve la force, la jeune femme le souffle saccadé et le cœur furibond viens entremêlés ses doigts aux tiens. Front contre ton torse, rouge pivoine. On peut pas rester là, viens avec moi… Et elle ne te demande pas ton avis. Attrape ta main, ouvre la porte pour vérifier qu'il n'y à personne dans les couloirs avant de vous faire sortir.

La route jusqu'au dortoir est un peu longue, s'arrêtant parfois pour te plaquer contre un mur Rory, pour pouvoir t'embrasser et te faire entendre l'écho de son rire. Pour que tu oublies tes angoisses, au moins l'espace d'un instant, d'une minute, d'une seconde ; que la mélodie de sa voix s'imprime à toi, s'ancre dans ta mémoire et qu'elle ne disparaisse jamais. Tu ne mourras pas Rory, jamais de la vie, elle ferait tout pour que tu survives ; avec elle. Un baiser, une étreinte, cachés pour rejoindre sa chambre, la jeune femme te guide, te tire, te laisses l'attraper quand tu en a envie - car elle t'es toute offerte Rory, si vraiment tu la revendiques, si vraiment tu la veux ; alors elle n'aura rien à redire ta Lulla. Parce que c'est ce qu'elle veut être ; TA Lulla. À toi et à personne d'autres… Jamais personne d'autre.

Sur le sentier de la balade, celui qui mène aux dortoirs des Ajisai, c'est plus difficile pour elle de ne pas s'arrêter pour te voler bien plus qu'un baiser ou qu'une caresse empressée. Elle a l'amour en moteur et le désir charnel en récompense l, amour qu'elle peut enfin déclarer et prouver sans aucune once de gêne ou de peur ((et pourtant Lullaby est terrifiée.)) S’illusionne-t-elle ? Rory, est-ce-qu'un jour tu lui diras les deux mots ? Ceux qu'elle considère comme magique ? Qu'elle n'a jamais dit pour Arata, qu'elle n'aura jamais dit pour personne d’autres que toi ? Elle l'espère en secret, incapable de te le demander dans l'immédiat. Ses prunelles azures se perdant dans l’émeraude des tiennes, pouvant voir son reflet comme si tu ne voyais plus qu'elle. Déglutir est difficile et ça l'est tout autant quand elle pénètre dans sa chambre en te poussant à l'intérieur à sa suite.

Repousser, dos contre la porte, elle te contemple toi, au milieu de la pièce ; les phalanges en sang, vos apparences contrastent avec vôtre envie similaire. ((Tu veux la posséder autant qu'elle souhaite t'appartenir ?)) Sourire en coin, incapable de décrocher son dos de la porte, analysant ta futur réaction. Faudrait… Qu'on prenne une douche, non ? Et enfin, elle quitte Lullaby, la surface du bois froid, retirant son haut et son bas, déambulant en sous-vêtements à ta vue, s'approchant de toi pour te voler une caresse, un baiser tendre, avant de s’enfuir vers la porte de la salle de bain. Juste pour info, je vais laisser ouvert, tu me rejoins si tu en as envie… Oeillade suggestive, pour un nouveau sourire en coin bien plus appuyé, provocation légère à laquelle elle espère, que tu mordras. Pour ma part, j’en meurs d’envie. Rire léger alors que la jeune femme se réfugie dans la salle de bain, son rire raisonnant dans l’habitacle de la pièce. Soutien gorge et shorty sont retirés et l’eau chaude bien vite se met à couler.

Rejoint là, bout de son monde. Viens t’emparer d'elle. Viens l'aimer de tout ton être. La revendiquer comme si Lullaby était vraiment, tout ce que tu souhaites.

Aime-moi
Aime-moi
Aime-moi
Ne voit que moi
Oublie le monde
Oublie Evan
Oublie Alcyone
Oublie la mort
Soyons juste Rory et Lulla
Et si je suis vraiment la seule, l'unique femme de ta vie, alors prouve le moi.

// ♡♡♡ joyeux anniversaire bg

Musique – Sentir sur la peau la brûlure d'un regard ardent ; sentir des mains façonné sa peau ; sentir des bras l’enfermer dans un cocon de protection. T'as cette facilité Rory pour la faire plonger, la faire chuter la tête la première sans réfléchir ; la faire défaillir avec amour et déraison. Son dos se colle à ton torse dès que tu viens l’enlacer, un gémissement franchit la barrière de ses lèvres quand les tiennes viennent butiner sa peau à divers endroits - et les gouttes d'eau chaude ne parviennent pas à laver ton passage. Tête qui pivote pour pouvoir te faire face lorsque tu susurres non loin de ses oreilles. Lulla… Ma Lulla. Aussitôt ses doigts viennent se poser sur tes bras, cherchant à resserrer ses derniers sur son corps, pour te sentir encore plus proche ; encore plus fort. Un baiser sur l'avant bras, pour ensuite chercher tes phalanges blessées et meurtries par tes assauts sur son jumeaux, tentant de faire de son mieux pour effacer les traces grâce à l’h2o. Mais ta peau est déchirée pour ne pas dire déchiqueté et elle ne sait pas quoi faire Lullaby dans l’instanté. Se détachant un peu pour te faire face, sa poitrine se collant à ton torse qu'elle connaissait par cœur, se sont ses bras qui viennent se nouer autour de ta nuque, ses lèvres venant cajoler et frôler les tiennes tendrement, sans pour autant te les offrir véritablement. ((Tu l'as tellement fait attendre qu'elle ne veut pas te céder aussi aisément.))

Tsss, j'étais persuadée que t'allais rester sage dehors. Faux, elle n'en savait rien, elle s'était imaginé que t'allais partir, persuadé que t'étais en train de faire une bêtise - manque de confiance en elle flagrant, cuisant - Lullaby n'est pas comme ceux que t'as eu l'habitude de convoité Rory, bien au contraire. Les mêmes attributs ne sont pas là et sous tes yeux, dans l'immédiat, elle se sent joueuse et provocante ((mais inquiète et vulnérable.)) Comment comprendre les sentiments de quelqu'un ? Comment les ressentir ? Dans son cas, Lullaby n'a qu'une seule méthode… Et l'émoi du moment, de t'avoir enfin entre ses bras, après une longue attente, après ton éloignement, ça ravive quelque chose dans sa poitrine autant que dans son bas ventre. Vouloir pleurer et sourire en même temps ; sur la pointe des pieds, des lèvres qui se posent sur ton lobe d'oreille pour venir le mordiller par la suite - et enfin deux mots. Je t'aime. Parce qu'il faut que ça sorte, parce qu'elle les a freiné trop longtemps, ça lui brûle la bouche autant que le cœur, ça lui dévore les entrailles autant que sa rétine.

Et sa bouche quitte ton oreille pour affronter ton regard, pour y déceler des émotions, pour pouvoir lire au travers. Des lippes qui viennent capturer les tiennes plus avidement, plus passionnément, plus ardemment. Des ongles qui s’enfoncent dans tes omoplates, traçant des arabesques sur une de tes clavicules, des gémissements étouffés par sa langue qui enveloppe la tienne. Te vouloir, te vouloir vraiment, comment te le faire comprendre Rory ? Mordre ta lèvre inférieure pour te punir et se punir elle-même ; elle te donne tout, trop facilement, trop rapidement. Et tout ce qu'elle souhaite pour l'instant c'est te voir lui courir après, venir la chercher, la pousser dans ses retranchements. Déglutir est difficile, déglutir est un calvaire, tout comme retrouver l'ascendant sur la situation. Car même si Lullaby mène la danse, elle sait qu'elle est déjà au bord de la rupture, de céder à ses envies les plus impures. Son bassin qui se colle au tien, des ongles qui s'enfoncent encore dans ta peau et l'écho de sa voix qui résonne contre les parois de la cabine.

Avoir chaud
Terriblement chaud
Mais sentir la morsure du froid
Lorsque tu n'es plus dans ses bras

Vouloir se coller plus, encore plus, toujours plus ; pour se fondre en toi. ((Je te veux.)) C'est pas juste… Ça quitte la barrière de ses lèvres, essoufflé, à deux doigts d'imploser… Son nez collé au tien, son front faisant de même, le regard perdu dans la profondeur de tes iris. Je voulais pas te céder aussi aisément, je voulais sentir ton désir pour moi… Mais c'est moi qui perd pied. Et ses mains se baladent avec plus de malice sur chaque parcelle de ton corps, redécouvrant le grain de ta peau, explorant des parties qu'elle n'avait pas vu depuis des années. Rory… Ton prénom devient une supplique, une prière, une complainte. Elle te veut, elle te veut ardemment, passionnément, possessivement.

Je t'aime
Je t'aime
Je t'aime
Et elle le pense si fort qu'elle sait très bien que tu peux capter ses pensées ; tu sais très bien ce qu'elle veut ; tu sais très bien ce qu'elle ressent…

// ♡♡♡ ET BIEN JE SUIS RAVIE QUE LE KDO TE FASSE PLAISIR

Musique – L'eau accentue cette envie de toi, ce rapprochement perceptible qui relie les corps, qui les colle pour ne plus les voir se détacher ; engluer. Elle s'était convaincue Lulla, que cette nuit en Irlande serait la seule, et qu'elle devrait par la suite te dire adieu. Est-ce que tu ressens la frustration de temps d'années Rory ? Est-ce que tu en as une vague idée ? Est-ce que tu captes véritablement combien elle te veut ? Peut-être te fais tu volontairement ignorant, ou peut-être que tu agit à ta manière pour pimenter ou corser un jeu - mais dans son cœur, celui-ci n’a duré que trop longtemps. La frustration, la tentation, l’obsession, tu incarnes tout ça, à ta façon et tout ce qu’elle souhaite pour l’heure, c’est être l’incarnation de la dévotion, pas soumise pour un sous normalement, mais pour toi, elle pourrait faire acte de soumission. Car elle te veut, comme elle n’a jamais voulu personne. Alors sache, que non, elle n’aurait pas préféré que tu l’attendes sur son lit sagement, loin de là ; elle ne voulait que ça que tu la rejoignes, que tu l’empoignes, que tu fasses de ses courbes et ses formes une sculpture qui n’appartienne qu’à toi ; que tu la façonne à l’image que tu souhaites, pour que jamais plus tu ne puisses envisager de la quitter. Ne t’envole pas Rory et ne la laisse pas partir non plus. Devenez un “tout” ; construisez le enfin, le bout de votre monde, incomplet sans la présence de l’autre.

Tes yeux embués dont les larmes ne coulent pas sont bien visibles pourtant Rory ; et elle sait pour l’heure à quoi c’est dû. Au trop plein de sentiments ; tout doit se bousculer en toi et sa confession qui tombe comme un couperet ne doit pas t’aider à ne pas perdre pied, à y voir plus clair. Alors, pour l’heure, elle t’embrasse, tendrement, légère et moins impatiente, pour ne pas te brusquer, pour ne pas te faire faire des montagnes russes que tu n’avais pas souhaité. Prendre votre temps, pour vous réapprendre, pour vous découvrir sous cette angle une nouvelle fois - après autant d’années. Ses doigts se faufilent lentement sur tes pectoraux, glissant jusqu’à tes abdos, descendant encore plus bas pour effleurer de son index ce qui est la preuve de ton désir ; lui arrachant un sourire satisfait… Qui disparait bien vite quand ta bouche entre en collision avec la sienne, un râle de plaisir qui s'échappe de lui-même, sans qu’elle ne puisse le contrôler. Plaquer contre les carreaux et en même temps contre toi, c’est un gémissement beaucoup plus fort qui cogne contre tes lèvres, beaucoup trop sonore à son goût, de quoi lui faire instinctivement mordre ton cou et griffer ton aine.

Les yeux s’humidifient à son tour, sous le poids de l’excitation et de la frustration ; tu sais où la toucher pour lui faire perdre pied, tu sais comment t’y prendre ; tantôt doux, tantôt abrupte, mais tu prends trop ton temps Rory et ça commence à la rendre un peu plus capricieuse, à lui ôter des suppliques et des soupirs que Lullaby ne joue que pour toi ; aime-tu à ce point la mélodie de sa voix ? Mordiller sa peau, c’est l’envoyer voler vers la Canopée, c’est lui faire rejoindre les étoiles et devenir comparse avec la voie lactée. Lulla, j’t’ai toujours désiré… t’as été mon premier rêve, mes premières pensées quand j’étais seul dans ma chambre… t’as toujours été celle que je désirais… Il ne lui en faut pas plus pour émettre un souffle, un nouveau gémissement, mais de ceux qu’on lâche lorsqu’un sanglot nous étreins. Enfin, enfin tu lui dis les choses Rory et elle sait que tu ne lui ment pas. Nouveau hoquet de surprise, tu ne lui laisses pas vraiment le temps de process les informations, comme le petit con que tu es ; joueur. Tu veux la voir craquer, tu veux la voir implorer ((ce qu’elle te cédera sûrement si tu continues de la torturer.)) Et ta main qui glisse connaît le chemin, le tracé. Je pensais juste… que j’pouvais pas t’avoir alors… alors si c’était pas toi, ça pouvait pas être une autre…

Comment est-ce qu’on respire ? Comment est-ce qu’on survie à ça ? Pas le temps de dire quoi que ce soit, que ta main frôle la zone la plus intime de son anatomie, lui arrachant un son qu’elle avait oublié, mélangeant excitation et surprise. Sa main agrippe ta nuque pour ne pas défaillir, lorsque la deuxième s’enfonce dans ton avant bras, celui qui est situé bas, un oeil qui se ferme, sourcil froncé, tentant de faire taire les sons dissonants qui franchissent la barrière de ses lèvres. Ro… Ry. Vos yeux se retrouvent et elle sent qu’elle ne va pas tenir, qu’elle va te demander plus, alors c’est avec lenteur qu’elle vient mordre sa lèvre inférieur pour se faire taire, pour s’imposer au silence. Mais les souffles ne mentent pas. T’as… Pas… L’droit. Son corps bouge de lui même, réclame plus de caresses, alors que l’eau déferle sur vos corps, effaçant la trace de ses larmes de frustration. Respirer, respirer, respirer ; pour pouvoir expirer. Ses lèvres se plaquent contre les tiennes, sa langue s’y engouffre, s’enroule et sa main glisse de ta nuque jusqu’à ton aine qu’elle griffe une fois, puis deux, puis trois, avant de caresser ta propre intimité, elle tente de jouer à son tour, mais ça ne fait qu’accentuer un peu plus sa propre frustration. Mordant ta langue, son bassin se collant un peu plus à toi, c’est dans un soupir et un gémissement qu’elle lâche. Si tu veux me faire hurler ou me voir plus implorante, t’es loin du compte bout d’mon monde.

Provocante à souhait, tentant d'être à la fois sexy et désirable, elle ondule un peu plus son corps, sa bouche proche de la tienne, ne s'y déposant pas cette fois. Si tu veux quoi que ce soit Rory, vient le prendre...

// ♡♡♡ ME REMERCIE PAS FUFUFU

Musique – Enfin, elle te sent sous ses doigts, de cette façon si particulière, qu’elle aura rêvée tant de fois, se perdant dans les méandres oniriques pour t’y rejoindre ; il n’y avait que de cette façon Rory, que ta douce berceuse pouvait assouvir ses fantasmes les plus secrets. Mais pour l’heure, elle n’avait plus à s’égarer dans ses songes ; juste se perdre, enfin, entre tes doigts, dans tes caresses, dans tes baisers ardents. Et alors, ses ongles griffent, lentement. Sa bouche se fait dévorante, te mordant autant les lèvres que la nuque quand tu t’écartes, cherchant à se soustraire à sa manière à cette voix qui déborde. Les gémissements qu’elle tente de contenir, Ne pas gémir, ne pas crier, ne pas hurler. Voix rauque, râle intense quand vos soupirs se mélangent, que vos yeux s’analysent.

Maintenue fermement contre toi, le dos se plaquant un peu plus contre les carreaux du carrelage, elle tente vainement Lullaby, de rester maîtresse d’elle-même, d’avoir un tant sois peu de contrôle ; mais c’est impossible quand tu es dans l’équation. Car tu es tout ce qu’elle a toujours désirée, tu incarnes à toi tout seul Rory, le fantasme inavouable; Et pourtant, tu es là, devant elle, à l’aimer de tes phalanges détruites, à la gorgée d’une volupté qu’elle n’aurait jamais suspecté. Et Lullaby ne devient mélodieuse à ce point qu’entre tes doigts, qu’entre tes bras. Tes mots lui parviennent, mais ce ne sont que des soupirs qui te répondent.

Et des gémissements, qu’elle ne peut plus contenir.

Rory… Ton prénom, qui se retrouve répété, expulsé alors que tes doigts se fondent un peu plus, se frayant un chemin, plusieurs fois de suite, la faisant s’accrocher un peu plus à toi, enfonçant les ongles de sa main gauche dans une de tes omoplates, son autre main cherchant à caresser ta propre intimité - car si c’est de cette façon que tu souhaites l’aimer, elle se doit de t’infliger la réciprocité, presque certaine que cette affliction était celle que tu cherchais. Réussir à la pousser dans ses retranchements, à la faire chanter de cette façon - t’étais beaucoup trop doué Rory, dans ce domaine. Les paupières se rouvrent, affrontent les tiennes, sa langue passant sur sa lèvre inférieur avant de venir s'engouffrer dans ta bouche, pour t’embrasser puissamment, ardemment, passionnément. C’est sa façon, de te le dire Rory, qu’elle t’aime.

Et les caresses se font plus empressées, peut-être même oppressantes, elle veut que ta peau soit marquée par elle, seulement par elle. Son souffle se fait plus court, alors que sa chair se contracte contre tes doigts. Nouveau gémissement, léger tremblement et un spasme. Car tu découvres, ou redécouvre les points les plus sensibles. C’est la que la mélodie se fait plus chantante, que sa voix quitte ses lèvres, encore et encore. At… Elle ne peut pas te demander de t’arrêter, car elle ne le souhaite pas, mais ça devient dur de contenir quoi que ce soit. Un sursaut, nouveau spasme, l’arrière de son crâne cogne contre le carrelage lentement, nouvelle contraction. Atte… Attends. Les ongles s’enfoncent encore, sa main enserrant ta virilité, avant de la lâcher pour s'agripper à toi, pour ne pas défaillir.

Si c’est comme ça que tu aimes Rory, alors elle ne souhaite pas, ta berceuse, que ça s’arrête. Se collant un peu plus à toi, susurrant à ton oreille avant de la mordre. N’arrête pas…

Non, n’arrête pas, jamais. Pas aujourd’hui, pas demain, pas dans un mois, ni dans un an. Reste là, avec elle. Et aime là, consume là, autant qu’elle le souhaite.

// ♡♡♡ non non c'pas hot pas du tout /ZBAF/

Musique – Savourer l'instant, laisser le plaisir l'envahir, de façon intense. Des baisers qui se font plus brûlant, comme l'eau qui martèle vos corps qui cherchent déjà à se compléter l'un l'autre. Elle ne se sentira jamais entière si tu n'es pas à ses côtés ; si tu n'es plus là Rory, alors elle n'a aucune raison de continuer de respirer. Ses lèvres suçotent ta peau, ta gorge, ton trapèze, cherchant à te rendre encore plus fou d'elle ((ce besoin de le comprendre, de le ressentir totalement.)) Les cieux lui semblent étrangement si proche lorsque tu continues tes mouvements, mais que tu les arrêtes lorsque tu penses que c'est ce qu'elle te demande. Mais quand t'en viens à relever sa jambe, alors qu'elle tremble encore de tous ses membres, ses yeux se perdent dans les tiens, aussi surprise qu'impatiente.

Et son surnom, dans ta bouche, lui évoque la le refrain d'une chanson qu'elle souhaite entendre jusqu'à la fin. Si tu savais comme elle aimerait que tu le dises entièrement, lorsque tu la prendra dans son intégralité. Ton bassin se colle, mais là encore tu ne viens pas à elle complètement, comme si tu attendais un feu vert que son regard à lui tout seul devrait te donner - déglutir tout en gémissant, cherchant de l'air quelque part, fiévreuse et empressée. Depuis cette nuit en Irlande, elle ne t'a jamais oublié ; elle t'as cherché dans l'étreinte d'autres hommes, mais ne s'y est jamais trouvé... Il n'y a qu'avec toi que la mélodie se sent entière, parfaite. Et ses lèvres viennent capturer les tiennes de façon abrupte, presque violente, son index dessinant des arabesques sur ton aine, alors qu'elle peut sentir ses jambes ne devenir que coton.

Elle va tomber, elle le sait, mais ce qu'elle sait aussi, c'est que tu vas la rattraper. Dans un mouvement lent, ondulation de son bassin, canine mordant sa lèvre inférieur ; c'est cette oeillade suggestive qui t'ouvre la porte, qui devrait te mettre sur la voie. Alors elle se rapproche ta Lulla, un peu plus prêt, pour sentir ta chair au porte de la sienne, gémissant déjà et fronçant les sourcils dans l'attente. Vouloir parler, mais ne pas y arriver, c'est haché, saccadé... Rory... S'il te plaît... Ne l'a fait pas quémander, ne la torture pas, possède la, maintenant, tout de suite, qu'elle sente enfin tout l'amour que t'as pour elle. Marque profondément sa chair, de ta présence ; pour que vous soyez tout deux éternels. J'te veux... J'te veux vraiment.

Et elle n'attend pas vraiment pour vous unir, s'accrochant à toi de toute ses forces, le cœur tambourinant dans sa poitrine, collée à ton torse. Ce n'est qu'un mouvement, mais elle se sent déjà au bord du précipice, de par la position, de par l'état dans laquelle tu la met - défaillir, déchanter. ((Aimer, pleinement.))

// ♡♡♡ AAAAAAAAAAAAAH

Musique – Rory. Rory. Rory. T'es comme de la nicotine, t'as un agent actif en toi, qui la rend dépendante, qui la rend accro. Et à chaque fois que tu la touches, à chaque fois que tu l'effleures, à chaque fois que tu la regardes, elle se sent un peu plus tombée dans tes filets. Tu pourrais la détruire Rory, d'un mouvement, d'un baiser, d'une étreinte. Et en l'instant, tu réunis les trois, de quoi la faire déchanter bien vite, de quoi la rendre barge, un brin trop lubrique - loin pourtant du conte féerique. Parce que ça brûle Rory, ça tambourine dans sa cage thoracique, persuadée qu'elle pourrait se sentir partir pour un autre monde tant c'est beau, tant c'est libérateur, tant c'est trop. L'amour en bannière, les baisers en délivrance, les caresses en souffrance. Tout en toi l'ensorcelle, tout en toi amorce sa désintégration ; c'est la preuve de sa passion, de sa totale dévotion. Et si d'habitude Lullaby est bien plus entreprenante, bien moins sur la réserve, bien moins soumise ; pour l'heure, elle ne sait pas si ce qu'elle vit est bien réel ou si elle a déjà atterri aux portes du paradis. Car t'es là Rory, t'es là, devant elle et désormais ; en elle.

Et ce mouvement unique vient la faire crier contre ta bouche ; qu'elle embrasse aussitôt pour étouffer le reste de son plaisir, celui de te goûter à nouveau. Un mouvement unique, pour l'emmener loin, la faire serrer sa jambe contre toi, sa main glissant pour se poser sur ta hanche, glissant jusqu'à ta fesse la plus proche, pour te coller un peu plus, mais surtout pour que tu ne bouges plus l'espace de quelques secondes. Car si tu bouges maintenant Rory, c'est la fin ; elle s'envolera seule et il en est hors de question. ((Se contenir.)) Les larmes de joie se mélangent à celle de son plaisir, c'est si dur, si tu savais, de ne pas gémir ((et elle se doute que tu souhaites l'entendre, mais c'est ta punition pour l'avoir fait languir aussi longtemps.)) Mais même ça Rory, même ça, tu le lui ôtes. Tu brises tout, tu casses tout, les barrières, des gueules, son cœur. Car tu dis son prénom et il ne lui en faut pas plus, tu sais, pour partir en vrille.

Alors elle embrasse, elle caresse, elle cajole, elle pleure, elle se donne ; se colle un peu plus, gémit contre tes lèvres, murmure dans un premier temps ton nom, puis fini par le hurler quand tu te retires et reviens à la charge. Ro-ry. C'est haché, c'est douloureux, car la position la fait glisser, tout comme le carrelage ; canines s'enfonçant dans ses lèvres avant de mordre les tiennes, c'est dans une impulsion qu'elle vient faire glisser son propre dos contre le carrelage, ne quittant à aucun moment votre union, elle compte sur ta force pour la soulever, alors qu'elle enroule ses jambes contre tes hanches, te surplombant de sa nouvelle hauteur, sa chevelure s'enroulant ; ses lèvres se déposant sur tes joues, sur ton front, pour s'accaparer ta bouche, encore. Toujours. Parce qu'elle lui appartient désormais. Je t'aime. Je t'aime putain... Et ce n'est peut-être pas la meilleure façon de le dire, mais son sourire naît sur ses lèvres, alors qu'elle ondule à nouveau contre toi - gémissant de plus belle. J'vais... Pas tenir...

Parce qu'avec toi, c'est tout ce qu'elle veut, se perdre, encore et encore, ressentir cette alchimie, cette connivence ((cette proximité ; sa providence.)) Ses doigts s'enfoncent dans ta nuque, ses gémissements et soupirs se colle à ton visage - et elle sait que tu ne peux voir qu'elle, tout comme elle ne peut voir que toi. Imprime tout Rory, ne laisse rien au hasard ; car elle t'appartient désormais. Pour toujours et à jamais.

// ♡♡♡ this girl is on fiiiiiire